En effet, depuis plusieurs années, cet héritier des pratiques du Fa n’a pas cessé de faire des miracles avec le Fa. C’est dans ce cadre qu’il s’est entretenu avec les hommes des médias sur les contours et mystères du Fa. A en croire ses propos, le Fa était un homme comme les humains. Il vécut longtemps sur la terre à Ifè. Ce dernier devint si vieux qu’il ne pouvait plus ni boire ni marcher et il restait assis au même endroit. C’est alors qu’il fut divisé. Il était auprès des hommes le messager du vodoun « Duduwa». Selon lui, en ce temps à Ifè, le Fa guérissait tous les malades car c’était son rôle. Il soignait les maux de tête, les maux de ventre, tous les maux, toutes les Fièvres.
Selon les propos du tradi-thérapeute, il guérissait les aveugles, donnait des vomitifs aux gens empoisonnés. D’un ton plus rassurant Benoît Kpakoun dira que le Fa n’est pas un fétiche, ce n’est pas un vodoun mais les adeptes du vodoun ne peuvent pas s’en passer. Selon ses propos, le Fa existe au commencement de la vie sur la terre. Pour lui, un adepte du Fa doit suivre la propreté dans son entourage immédiat. Dans un ton mystique, le tradi-thérapeute Benoît Kpakoun dira que c’est l’invisible qui commande le visible et c’est l’invisible qui commande le mal. Selon lui, la terre, l’air, le feu et l’eau constituent les 4 éléments qui commandent le monde, ce qui constitue une protection divine. L’homme n’a pas besoin de tomber d’abord malade avant de consulter le Fa. A en croire Benoît Kpakoun, il existe 16 sortes de Fa subdivisés en 256 catégories. Les nombreux avantages que peut procurer le Fa n’ont pas été occultés par le conférencier. Pour finir, il dira que le Fa respecte aussi un certain nombre de prescription à observer avant d’obtenir son efficacité.
Ismail Kèko
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