Un grand silence plane sur la date du démarrage de l’instruction dans les langues nationales. Les syndicalistes en ont revendiqué, en vain. Le parti communiste du Bénin, à travers des foras marches de protestation, sit-in et tout moyen de protestation. La Confédération syndicale des travailleurs du Bénin en a fait son cheval de bataille depuis plusieurs années contre le gouvernement de l’ancien président Mathieu Kérékou, sans en connaître une suite favorable.
Au lendemain de l’investiture de régime Yayi, la confédération a déclenché les hostilités toujours au même sujet. Mais aucune de ces protestations des années plus tard n’a donné une suite favorable aux attentes.
Mais il importe de rappeler que le gouvernement de Yayi pour donner le feu vert à la satisfaction de cette exigence populaire a créé un ministère de langues nationale qui l’entendement de tous les citoyens humbles croient que le temps était arrivé pour commencer l’instruction dans nos langues maternelles. Hélas, plusieurs mois plus tard rien n’a encore démarré.
Des explications des linguistes, la langue parlée est le vecteur de développement de tout peuple. Et celle-ci a montré que tous les pays développés du monde ou encore aucun pays développé au monde n’utilisent comme langue principale dans sur son territoire une langue étrangère. Les cadres chargés de la formation au plan national le savent mieux. Aussi chacun détient les décisions prises par l’Unesco en cette matière. Selon cette institution internationale spécialisée dans le domaine de l’éducation, tout peuple doit s’instruire dans sa propre langue. Malheureusement l’intellectuel béninois n’a pas voulu appliquer les nobles initiatives. La preuve est que tout ce qu’il faut pour lancer l’instruction dans les langues maternelles existe déjà.
Marius Kpoguè
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