Journée scientifique à l’Uac

/food/uac.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » »  » />Mettre la sociologie et  l’anthropologie au service du développement

L’amphithéâtre A5 de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature ( Enam) a abrité hier la première édition de la Journée des sciences sociologiques et anthropologiques. Organisée par  le Département  de sociologie –anthropologie de l’Université d’Abomey-calavi,  en collaboration  avec l’Association «  Interdépendance », cette journée a été placée sous le thème central ! «Sociologie  et anthropologie  au service du développement »

« Sociologie  et anthropologie  au service  du développement ». Tel est le thème central de la première journée des Sciences  sociologiques  et anthropologiques, organisée hier  à l’amphithéâtre A 5  de l’Enam par  le département  de sociologie-anthropologie de  la  Faculté des  lettres, arts et sciences humaines ( Flash) de l’Université d’Abomey-calavi, en collaboration  avec l’Association «  Interdépendance ».  Très nombreux étaient les étudiants, enseignants et autres chercheurs qui ont pris part aux manifestations. A l’ouverture officielle   des travaux, plusieurs  personnalités se sont succédé à la tribune pour  apprécier et louer l’initiative.
 La grande question  que se pose  l’opinion  nationale  est de savoir  à quoi sert  la sociologie  et l’anthropologie et à quoi servent  les sociologues  et anthropologues ? Ce questionnement, selon , le Chef du Département Sociologie te anthropologie, Mr Albert  Tingbé-Azalou,  s’explique évidemment par le fait  que « nous sociologues ou anthropologues, avons  observé  trop de silence  sur des évènements  en laissant  la gouvernance  de la société  aux seuls  spécialistes  de la régulation institutionnelle ». Or, poursuit-il , la gouvernance  ou la régulation  de la société  de par sa  complexité, recouvre de multiples  interrogations  qui  interpellent  notamment les sociologues et les anthropologues , puisqu’ils  sont les mieux outillés pour les  appréhender , diagnostiquer  les causes les plus  profondes  et les analyser dans une vision prospective. Il est question en effet de s’interroger  sur :  comment  penser  la décision  collective  et les motivations  des acteurs  qui  détiennent  des parcelles  décentralisées ou déconcentrées de pouvoirs d’Etat ;  comment  gérer, piloter, réformer des systèmes  institutionnels devenus  de plus en plus  complexes et entraînant  de plus en  plus des mutations  au niveau de l’Etat et de sa souveraineté , avec  des répercussions  sur  les  conditions  de vie des populations ?  On remarque, indique aussi, le Professeur  Tingbé-Azalou,  que les  sciences sociales et humaines spécialement la sociologie  et l’anthropologie , de par  leur fonction  critique privilégient   les dysfonctionnements du passé ; alors qu’elles  devraient  jeter  un regard  scientifiquement  critique  sur les  transformations du présent , et susceptibles   d’alimenter les visions  du futur. C’est  dans cette perspective, à le croire,  qu’est née l’association  « Interdépendance » qui propose  une démarche de « mise en capacités » valorisant et mobilisant  les acquis, les connaissances et expériences des sujet-acteurs que sont les étudiants, les enseignants  et autres compétences du département de sociologie-anthropologie en tant  que levier  de recherche , de réflexion et d’analyse scientifique, de conscientisation  et d’actions individuelles et/ou collectives.

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Christian  Tchanou

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