Les négociations entre les syndicats et le gouvernement se sont poursuivies hier lundi dans l’après-midi, toujours au Centre international des Conférences de Cotonou. Les débats, une fois encore ont été houleux entre les deux parties pendant 03 heures environ de discussion.
Mais ils n’ont pas évolué, car les deux parties sont restées invariantes dans leurs positions respectives ; au point où les syndicats ont fini par claquer la porte, estimant qu’ils « perdaient leur temps pour rien ». En effet, les huit points déjà débattus en vain aux dernières négociations, ont été revisités de nouveau. Celui qui est achoppé reste le point indiciaire autour duquel le compromis se fait difficile. Il s’agit du relèvement du point indiciaire à hauteur de 25% dans les secteurs privé et parapublic, que réclament ardemment les syndicats, après avoir déjà obtenu 12 % considérés comme acquis. Mai le gouvernement n’entend pas aller dans le même sens, estimant qu’il n’en a pas encore les capacités ; il propose plutôt 3% de plus. Hier encore, il s’en est défendu, mais les syndicats ne voulaient guère céder à cette proposition qu’ils jugent « très insignifiant » en ces périodes de cherté de la vie. Impossible, insiste la partie gouvernementale qui « ne saurait faire des miracles, mais des propositions selon les réalités économiques propres au Bénin ». Les syndicats, hier s’étaient à nouveau indignés, estimant que les 25% de relèvement du point indiciaire qu’ils exigent, sont antérieurs à la hausse des prix opérés par le gouvernement suite au forum sur la cherté de la vie ; de même, rappellent-ils, le taux d’inflation qui était de 6% depuis le mois de mai, a évolué. Pas question donc de fléchir, martèlent-ils tous à l’unanimité.
La prochaine séance interviendra probablement après la fête de l’indépendance, selon des sources proches du gouvernement.
Christian Tchanou
Laisser un commentaire