Le retard accusé par l’autorisation d’évacuation du prisonnier Dénis Tétégan aux fins de se faire soigner à l’étranger a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Depuis mercredi dernier, c’est chose faite. La justice béninoise a donné son quitus après étude du dossier présenté par les médecins. Les cabales orchestrées entre temps contre le ministre Gustave Anani Cassa, se révèlent alors gratuites.
Dénis Tétégan peut désormais aller se faire soigner à l’extérieur comme ses médecins traitants le recommandent. En effet, atteint d’une angine de poitrine, le seul rescapé des inculpés dans le détournement de plus de quatre milliards f Cfa à la banque ouest africaine de développement (Boad), avait sollicité l’autorisation de la justice béninoise pour pouvoir aller suivre les soins appropriés. Sans attendre le verdict de l’organe judiciaire en charge du dossier, plusieurs fois certaines personnes proches de Dénis Tétégan sont montées au créneau pour faire porter le chapeau au ministre de la justice. Malgré cela, les services compétents du ministère de la justice ont poursuivi leurs travaux qui, depuis mercredi dernier autorisent le malade à sortir du pays avec son statut de prisonnier pour subir le traitement qui convient à l’angine de poitrine. Me Kato Attita, avocat défenseur de l’intéressé se réjouit que le bout du tunnel soit enfin trouvé. Il manifeste par ailleurs sa gratitude à l’endroit du ministre de la justice, au Chef de l’Etat et tous ceux qui ont œuvré à l’obtention de ce permis de sortir. Selon certains cadres du ministère de la justice, il n’était nullement question d’empêcher Dénis Tétégan d’aller se faire soigner à l’étranger comme l’ont colporté certaines mauvaises langues. Le fait est tout simplement qu’il faut prendre les garde-fous nécessaires à une bonne application de la loi, ont-ils précisé. Ils étaient donc allé très tôt en besogne ceux-là qui ont prêté des intentions au ministre Cassa.
Benoît Mètonou
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