Acompte forfaitaire spécial

Des explications du ministre des Finances vivement attendues
Au moment où la question de l’escorte et du regroupement des véhicules d’occasion est sur le tapis, des grognes persistantes font état d’une polémique autour d’Acompte forfaitaire spécial (Afs) de 50000f perçus sur chaque véhicule au port de Cotonou.

Selon certaines informations, des opérateurs économiques nigériens seuls seraient entrés en possession de ces fonds. Ce problème suscite des remous au sein des hommes d’affaires béninois. Des marches et autres moyens de lutte sont en vue pour protester contre cette mesure, si elle était vraie. Des démarches ont été menées hier en direction du ministère des Finances et de l’économie pour en savoir plus. Elles se sont révélées infructueuses. Dans ces conditions, il est important que Soulé Mana Lawani monte au créneau pour situer les uns et les autres. Est-ce vrai cette information ? Si c’était vrai, pourquoi les autorités ont-elles agi de cette manière ? Voilà autant de questions qui ont besoin des réponses de M. Lawani. La bonne gouvernance à l’ère du changement exige que des clarifications soient données à l’opinion publique, surtout qu’il s’agit d’une affaire de plusieurs milliards. Le fasciste allemand, Adolphe Hitler, affirmait ceci : « A force de multiplier le mensonge, il devient une vérité ». Dès lors, il serait intéressant que le ministre des Finances se prononce sur ce dossier, sinon on conclura que ces grognes sont fondées, car qui ne dit rien, consent.
L’acompte forfaitaire spécial a été institué par l’ancien ministre des Finances, Abdoulaye Bio Tchané. Pourquoi ? Il avait constaté à l’époque que des opérateurs économiques ne déclaraient pas tous les véhicules qu’ils importaient. Pour contrôler la situation, il a demandé qu’on paie 50000f d’acompte par véhicule pour lui permettre de connaître le nombre de véhicules importés. Ces fonds s’accumulent dans les caisses de l’Etat. Et, c’est après que l’Etat les retournent à leurs propriétaires, si ces derniers lui apportent la preuve qu’ils ont respecté les normes.

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Jules Yaovi MAOUSSI

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