Fonds d’aide à la culture

Le milliard culturel consommé à 70%
«A la date d’aujourd’hui, sur une mise à disposition de sept cent cinquante millions (750.000.000) Francs CFA (trois tranches de 250.000.000), la 1a consommation du budget du Fonds d’Aide à la Culture s’élève à sept cent six millions sept cent trente mille neuf cent  quarante deux (706.730.942) Francs CFA soit un taux de 70,7 %.»

Cette déclaration a été faite mercredi dernier par Mme Solange Agbagnahoun Soumanou, directrice du Fonds d’aide à la culture. De sa démonstration, il ressorts que cette consommation du milliard presque au trois quart a été suivant cinq rubriques.
Il s’agit entre autres de: diverses activités culturelles (197.113.006 F Cfa); promotion des activités musicales, des arts plastiques, de la littérature, du théâtre, de danse et ballets, du cinéma, de la réhabilitation du patrimoine culturel, du renforcement des  capacités à travers des séminaires, formations, ateliers et bourses divers, de l’appui institutionnel pour le renforcement des capacités techniques et opérationnelles des studios d’enregistrement;  de l’aménagement et équipement des infrastructures d’animation et de diffusion culturelles dans les douze Départements… (391.818.840 F Cfa); du financement des initiatives artistiques et culturelles privées (57.000.000 F Cfa); de l’assistance aux acteurs culturels (5.060.000 F Cfa); de l’investissement et du fonctionnement (55.739.096 F Cfa).
Pour la Dfac, ces dépenses sont «1’expression de la volonté des acteurs du monde artistique et culturel à  œuvrer efficacement pour hisser haut nos valeurs culturelles dans l’arène mondiale».
«L’octroi d’une subvention par le Fonds, explique la directrice du Fonds, est assujetti à un système de contrôle d’exécution et de  suivi sur le terrain.» Tout artiste qui en fait la demande et qui est sélectionné fait la preuve de l’avancée effective de son projet sur le plan technique avant toute délivrance à lui de chèque. Le requérant est invité à fournir toutes les preuves y relatives, insiste Mme la directrice qui poursuit: «Par exemple, quand  il s’agit de l’organisation d’une manifestation, le promoteur doit prouver qu’il est en règle vis-à-vis du Bureau béninois du droit d’auteur et de la Direction de la promotion artistique, que la réservation de la salle est faite ou que le spot publicitaire est déjà monté.»
Le Fonds porté au milliard a suscité un engouement au niveau des artistes et autres demandeurs. Ainsi, la direction  a enregistré et traité en l’espace de neuf mois deux mille deux cent soixante-six (2266) dossiers au lieu de quatre cent soixante dix (470) au cours de l’année 2007. Ce qui accroît, du coup, à plus de  380 % la masse de travail des agents de la Dfac.

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Fortuné Sossa

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