Journée internationale de la démocratie

Institutions, Société civile et Médias au coeur des débats
Organisée par l’Assemblée nationale, la journée internationale de la démocratie a permis de rassembler autour d’un même creuset, universitaires, acteurs politiques, députés, acteurs institutionnels, animateurs de la société civile, communicateurs, têtes couronnées et responsables religieux.

La cérémonie d’ouverture de cette journée s’est déroulée hier à la salle de conférence du palais des congrès à Cotonou en présence du président de l’Assemblée nationale Mathurin Nago. Dans son mot de bienvenue, le président du comité d’organisation l’honorable Alassane Séidou a rappelé le contexte dans lequel cette journée a été instituée suite à la décision prise en 2007 par l’Assemblée générale des Nations Unies. A en croire ses propos, cette décision revêt un caractère important pour l’Union interparlementaire (Uip) dont le Bénin est un membre actif. Selon lui, la démocratie est un idéal et vise essentiellement à préserver et promouvoir la dignité et les droits fondamentaux de l’individu. Pour finir, il a souhaité que les conclusions des échanges apportent une contribution modeste au renforcement de notre système démocratique. Prenant la parole, le président de l’Assemblée nationale dira que la démocratie balbutie de plus en plus sur notre continent. Il a rappelé aux participants que néanmoins nous ne sommes pas
à l’abri des dérapages tant que subsisteront chez nous l’intolérance, l’égoïsme, la cupidité, les ambitions démesurées et les actes flagrants d’exclusion. Selon Nago, c’est une occasion pour dresser un bilan de notre expérience démocratique qui est encore très fragile. A en croire le président Mathurin Nago, ces assises permettront de favoriser de larges et fructueux débats sur toutes les questions soulevées par notre système démocratique. Pour finir, il a exhorté les participants à identifier les maux qui minent notre système  démocratique. Trois communications ont été développées. La première porte sur <<les fondements, implications et défis de la démocratie>> développé par le professeur Albert Tingbé Azalou, la 2è << importance et responsabilités des institutions constitutionnelles de la République dans le processus démocratique : cas du Bénin>> par Moise Lalèyè professeur de droit à l’Uac et la 3è sur << importance et responsabilités de la presse et de la société civile dans le processus démocratique: cas du Bénin>> par Jérôme Carlos journaliste écrivain. De riches débats ont permis aux uns et aux autres de bien cerner les différents contours de notre jeune système démocratique.

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Ismail Kèko

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