Nouvelle descente de la Cstb dans la rue

Grave menace sur la rentrée d’Octobre
La Cstb avait menacé de boycotter  au terme de sa marche de protestation exécutée  le 27 Août dernier la rentrée scolaire d’Octobre prochain, si le gouvernement ne suspendait pas les Npe. Depuis lors, elle n’a pas baissé les bras. La semaine dernière, elle avait organisé une marche de protestation suivie de sit-in sur le ministère de l’enseignement primaire à Porto-novo pour la même revendication.  Etant toujours face au mutisme du gouvernement sur le sujet, la Confédération de Azoua descend encore demain dans les rues à Cotonou.  « Malgré les cris de détresse des parents d’élèves, l’abêtissement continu constaté au niveau de nos enfants, la destruction programmée de l’école béninoise, le gouvernement dit du changement maintient sa position et se refuse royalement d’arrêter les Nouveaux Programmes d’Etudes (NPE) » a martelé le secrétaire général départemental atlantique et Littoral de la confédération Eugène Egbakotan  . « Pour se faire entendre une fois encore, la CSTB organise une marche pacifique le jeudi prochain » a-t-il annoncé

Vigoureuse  protestation
On se souvient que le 27 Août 2008  la même centrale avant déjà  manifesté son indignation : « C’est de façon délibérée que le gouvernement de Yayi Boni refuse de se plier à nos exigences à savoir l’arrêt des Npe et l’instruction de tous et de chacun dans sa langue maternelle » souligne la motion des participants, à la marche de protestation ayant chuté ce jour au ministère de l’enseignement supérieur. Organisée par les militants de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) cette nouvelle et énième  marche  de protestation  est contre, dit-elle, « l’entêtement du gouvernement   à arrêter les Nouveaux programme d’étude». Elle condamnait les fuites en avant du gouvernement qui à partir de deux langues en vient à trois, puis à neuf puis à vingt neuf sans supprimer les Npe. Les participants à la marche avaient rejetté les nouveaux programmes d’études pour cause d’aliénation et d’arriération  de notre pays. Ils avaient à cette occasion décidé du boycott de la rentrée scolaire prochaine si Yayi ne suspendait pas les Npe et l’instruction dans nos langues maternelles. « Travailleurs de tous secteurs, parents, élèves et étudiants, les Nouveaux programmes d’études (Npe) se font passer aujourd’hui comme le mal le plus dangereux qui va exterminer notre pays » a indiqué  Gaston Azoua, secrétaire général de la Cstb dans un autre récent appel à la marche, adressé à ses militants. Il  y fustigeait aussi le fait que  les grognes du peuple et surtout celles de la Fédération des syndicats de l’éducation national (FéSen) avant, pendant et après le fameux forum sur le secteur de l’Education organisé par le gouvernement en Février 2007,   le gouvernement  dit du changement reste sourd et n’est pas prêt à satisfaire notre revendication la plus chère.

Publicité

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité