«C’est une décision prise en toute responsabilité pour manifester notre bonne foi »
«Comme nous nous avons déjà eu l’occasion de le dire, nous qui animons ce mouvement de grève, voulons rassurer une fois encore l’opinion nationale et internationale et surtout le peuple béninois. Notre lutte n’est pas dirigée contre les populations de notre pays.
Et c’est pourquoi, au regard de tout ce qui se dit, nous avons décidé de poursuivre le mouvement tout en faisant un clin d’œil aux compatriotes, en organisant le service minimum. Ce n’est pas un signe de faiblesse, mais une décision prise en toute responsabilité pour manifester notre bonne foi. Reste maintenant au gouvernement d’en tenir compte. S’agissant du comité paritaire à qui il a confié la charge d’examiner les questions de primes dans toute leur globalité, il est évident que nous reconnaissons une certaine force à nos centrales syndicales qui y siègent. Mais, nous estimons qu’il aurait mieux faire de créer un autre cadre où seraient présents les vrais acteurs impliqués dans cette question de primes en général. J’estime pour ma part qu’aucune confédération ou centrale syndicale, ne devrait être laissée pour compte car ,qu’on le veuille ou non, chacune d’elle a une identité et représente des travailleurs dans notre pays. J’en appelle donc au cœur des gouvernants , pour que tout en faisant étudier le dossier par une commission comme celle en charge des questions de primes, le Chef de l’Etat instruit la délégation interministérielle à poursuivre les discussions avec l’Intersyndicale sur la crise actuelle dans le secteur de la santé. Cela ne devrait plus d’ailleurs durer, étant entendu qu’il nous faut seulement une seule séance pour finir avec ce dossier. »
Propos recueillis par C.T.
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