Système Lmd au Bénin

Les professeurs Awanou et Akpona, Recteurs de l’Uac et de l’Up

Pour garantir un avenir meilleur à la jeune génération
Il se tient à Bohicon depuis le 22 septembre un séminaire atelier plurithématique d’appropriation du système Licence, Master, Doctorat.

Organisé par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, la rencontre vise à faire comprendre aux professeurs des universités du Bénin le contenu réel du Lmd. Moderniser l’offre de formation universitaire en vue de faciliter la mobilité et l’insertion professionnelle des apprenants. Accroître la chance de réussite des étudiants à l’université et leur insertion dans le monde du travail. Offrir à ceux-ci la possibilité de changer d’orientation au sein d’un groupe de formations sans recommencer à zéro. Ce sont autant d’atouts qu’offre le système Lmd, désormais en vogue dans des universités du monde. Pour ne pas rester en marge de cette dynamique scientifique, le Bénin aussi a décidé d’expérimenter le précepte. C’est ainsi que des enseignants dans différentes disciplines et composantes des universités d’Abomey-Calavi et de Parakou se retrouvent à Bohicon pour échanger leurs connaissances afin d’harmoniser les points de vue pour son application prochaine.
Les travaux dureront cinq jours et sont axés sur des thématiques comme: «Le Lmd: les exigences d’une réforme de l’enseignement supérieur», «Elaboration d’une offre de formation dans le système Lmd», «Elaboration de la table de spécification d’un cours dans le système Lmd», «Structuration d’un semestre dans le système Lmd» et «Gestion du parcours type de l’apprenant». Il s’agit en fait d’une formation des formateurs. Une formation pour que l’enseignant s’imprègne du fonctionnement et du langage du système Lmd. Il est question ici d’organiser les cours en semestre de 14 à 16 semaines. Du coup, la Licence correspond à six semestres, le Master à dix semestres et le Doctorat à seize ou dix-huit semestres.
Au cours de la cérémonie du lancement officiel des travaux hier, le professeur Ascension Bogniaho, coordonnateur du système a invité ses pairs à prendre une part active aux échanges afin d’appliquer sans faille les notions retenues au cours des travaux, au retour dans leurs facultés et écoles respectives.
Pour Norbert Cossi Awanou, recteur de l’université d’Abomey-Calavi, représentant le ministre de tutelle, «la richesse de cette rencontre réside dans les thèmes qui seront développés». Sujets qu’aucune «institution d’enseignement supérieur n’a encore abordé». Alors, il poursuit: «Avec ces thèmes nous mettrons réellement les pieds dans le Lmd et nous ne pouvons que nous réjouir et remercier tous ceux qui oeuvrent pour la réussite de cette mission que nous nous sommes assignés devant l’histoire afin de garantir un avenir meilleur à nos jeunes frères, à la nouvelle génération.»
Ces assises de Bohicon ont été financées à hauteur de 52% par le projet d’Appui à la restructuration et à l’harmonisation de l’enseignement supérieur (Arhes). Mahamadou Mérawa le coordonnateur a souligné que son projet apportera prioritairement son soutien au renforcement des capacités de gestion et de pilotage des universités, à l’amélioration de la cohérence de la recherche, de sa valorisation et de sa visibilité internationale, etc.

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Fortuné Sossa

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