Tentative de règlement de la crise politique

/food/amoussou1.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » »  » /> Amoussou porte à Yayi les réponses du G4 et des Forces clé
(Vers l’exigence d’une mini conférence nationale)
Après avoir étudié ensemble les propositions faites par le chef de l’Etat dans le cadre du règlement de la crise qui les oppose, les acteurs du G4 et des Forces clé ont transmis hier mercredi leurs réponses.

Dans ce cadre, Bruno Amoussou, président du parti social démocrate (Psd), commis par le président de la République pour parler à ses pairs du G4 et des Forces clé était hier en fin de journée au palais de la présidence. Conformément donc à l’engagement qu’il a pris au sortir de la première audience qui remonte à environ deux semaines, le renard de Djakotomey est allé, selon des milieux proches du palais de la Marina, porter au chef de l’Etat, l’avis de ses pairs sur les propositions dont celui-ci l’a chargées dans le cadre de l’apaisement de la tension politique nationale. A en croire les mêmes milieux, bien que disponibles pour la conciliation qu’ambitionne le président Boni Yayi, les barrons du G4 et des Forces clé restent attachés aux principes qu’ils ont défendus depuis leur constitution. Ainsi, des sources proches des regroupements politiques concernés indiquent qu’il ne sera pas question d’accepter la main tendue du chef de l’Etat avant  que certains préalables ne soient résolus. Il s’agit selon ces sources, du principe de la présence de toutes les composantes du G4 et des Forces clé aux séances de discussion avec le chef de l’Etat en personne, de l’ouverture d’un débat national sur de grandes préoccupations telles que celles relatives aux exactions commises par le régime au mépris des acquis de la conférence nationale, fondement de la démocratie béninoise. Ainsi, le G4 et les Forces clé, apprend-on, voudraient s’assurer du caractère sain des nouveaux principes de leur collaboration avec le régime de Yayi qui depuis avril 2006 n’a à en croire leurs déclarations antérieures qu’ils disent être toujours d’actualité, ni honorer les termes du contrat qui les lie ni satisfaire à la nécessité des grandes réformes souhaitées par l’ensemble des Béninois par leur volonté de changement exprimée à travers les urnes en  mars 2006.

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Ludovic D. Guédénon

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