A propos des dernières visites au palais de la Marina


Léhady Soglo évite le piège de Yayi
Le premier adjoint au maire de Cotonou et membre du bureau politique du parti la Renaissance du bénin (Rb), Léhady V. Soglo ne semble pas dupe sur l’usage politique probable de ses dernières visites au palais de la présidence. De sources proches de  l’administration de la municipalité de Cotonou, le premier collaborateur de l’ancien président de la République du Bénin et actuel maire, Nicéphore Dieudonné Soglo, est plutôt vigilent. Et pour cause ! Le contexte politique actuel du pays pourrait amener des personnes à assimiler à tort ou à raison, ses visites au président de la République à des tentatives de ralliement de sa formation politique à la cause du régime. A en croire des proches du premier adjoint au maire, les deux audiences successives que lui a accordées ces jours le président Boni Yayi s’inscrivent exclusivement dans une dynamique d’actions communes pour le développement de la principale ville économique du Bénin. Ces audiences seront suivies déjà la semaine prochaine, apprend-on, d’une première réunion du cadre de concertation dont l’institution a été souhaitée par les deux parties, mairie de Cotonou et gouvernement. Ce cadre de concertation connaîtra d’abord et surtout des problèmes de la ville de Cotonou et de ses habitants notamment sur le plan de l’urbanisation. Ce qui explique d’ailleurs la présence aux audiences et dans le cadre de concertation du ministre François Noudégbessi chargé de l’Urbanisme et de la protection des côtes contre l’érosion côtière, se plaît-on à préciser   dans son entourage.

Renvoi des questions politiques à d’autres cadres
Dans l’entourage du premier adjoint au maire de Cotonou, l’apparition des questions liées au conflit politique actuel dans les discussions est avouée.  Mais, précise les mêmes sources, le premier adjoint,   chaque fois qu’elles sont évoquées, réussit à faire comprendre au chef de l’Etat que le cadre n’était pas indiqué. L’entourage de Lehady Soglo pense donc que ce dernier a su éviter le piger du président Yayi, en ne prenant pas la responsabilité de mélanger les questions liées à la gestion de la ville Cotonou à celles relatives à la crise politique actuelle.   Ainsi, « nous ne sommes pas dupes de ce qu’il pourrait arriver que l’une des parties prenantes du cadre de concertation tente de vouloir y régler les problèmes d’ordre politiques », lâche un membre du conseil municipal de Cotonou. Cependant, « nous restons à ce jour attachés à la logique selon laquelle le chef de l’Etat doit discuter de ces questions ensemble  avec tous les groupes dans lesquels notre formation évolue actuellement », a ajouté l’élu.

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Ludovic D. Guédénon

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