Les avocats exigent la réhabilitation de l’ex-Dg Azocli et de Fafoumi
Pour eux, l’affaire est déjà tranchée depuis la dernière décision de la Cour constitutionnelle. A la faveur d’une conférence de presse qu’ils ont organisée hier à la Bourse du travail à Cotonou, ils l’ont clamé haut et fort. En déclarant contraires à la constitution deux des cinq arrêtés querellés, l’institution semble conforter Me Hounkanrin et Me Aviansou qui, face à la presse, ont estimé que cette décision annule d’office les actes de limogeage de l’ex Dg Réné Azocli et du Président du Bureau exécutif, Raymond Fafoumi. Ladite décision précise en effet en son article 3 que les arrêtés n°0010 et 0011/Mmfejfpme/ Dc /Ctj /Ctpmf /Sa du 14 mars, pris par le ministre des micro finances d’alors. Il faut rappeler que ces arrêtés portent les n° 0010 et n° 0011 et révoquent d’emblée les deux personnalités tantôt citées de leurs fonctions respectives d’alors. Quant à la récente déclaration faite par la nouvelle ministre des microfinances, Reckya Madougou, qui affirmait que la décision de la Cour constitutionnelle n’a jamais dit de réhabiliter Réné Azocli et Raymond Fafoumi, leurs avocats parlent de contre vérités et n’entendent pas s’y fier. Ils en appellent à la responsabilité du gouvernement, qui suite à cette décision, doit reconsidérer sa position initiale, à les croire.
Il faut rappeler, qu’en limogeant Mr René Azocli du poste de Directeur général du Padme, le gouvernement avait évoqué des cas « d’importantes malversations financières » dans lesquelles, il se serait impliqué. Ce que ce dernier continue de contester vigoureusement, estimant qu’il s’agit plutôt d’une affaire de règlement de compte. Le personnel de Padme et les clients avaient aussi donné de la voix à l’époque, en soutenant ardemment l’ex Dg. La nomination de son remplaçant et d’autres nouveaux responsables a pourtant eu lieu sans délai, et leur installation, on s’en souvient s’était déroulée sous haute sécurité.
Christian Tchanou
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