Conférence africaine sur le processus constitutionnel

L’Union africaine honore le Bénin
Depuis hier s’est ouverte à Cotonou, la première Conférence sur le processus constitutionnel sur le continent africain. Venus des pays membres de l’Union africaine, les participants à cette rencontre vont échanger leurs expériences pour que s’enracine la démocratie sur le continent.

Pendant soixante-douze heures les praticiens et théoriciens de la constitution, membres de la société civile, membres d’instances étatiques et autres organismes  internationaux vont mener des réflexions à propos du processus constitutionnel en Afrique. Le but de cette conférence est de produire un canevas qui permette de  mettre en œuvre et de protéger les constitutions africaines. Le choix de Cotonou pour abriter la présente conférence n’est pas innocent selon les conférenciers. Il répond  au fait que le Bénin est le pionnier de la démocratie sur le continent africain. Pour le ministre Jean-Marie Ehouzou, bien avant l’appel de François Mitterrand à la Baule, le Bénin avait montré la voie. C’est donc ce paramètre ajouté à l’alternance régulière et  réglementaire à la tête du pays qui ont pesé en faveur du Bénin. Et, c’est un hommage bien mérité que l’Afrique entend rendre au peuple béninois tout entier. Par ailleurs, le gouvernement attend des présentes assises, des perspectives en ce  qui concerne le respect par les Etats africains des principes de la démocratie et de la bonne gouvernance. Mais plus que tout, le ministre Ehouzou, souhaite que les participants à la conférence africaine sur le processus constitutionnel, puissent repenser le constitutionnalisme en Afrique, recenser les meilleures pratiques qui doivent servir d’exemples, et que les moyens soient définis pour que le pouvoir de la Constitution soit renforcé dans les différents pays.

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Benoît Mètonou

 

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