/food/uac.jpg » hspace= »6″ alt= »UAC » title= »UAC » » /> Insalubrité galopante à l’Uac
L’université d’Abomey-Calavi, lieu de savoir par excellence, devient de plus en plus un dépotoir. Les poubelles installées, jadis, dans des coins stratégiques ont disparu pour la plupart. Seule, l’enceinte de la Faculté des lettres arts et sciences (Flash) en possède encore une en dehors des écoles professionnelles. La devanture de la scolarité centrale, lieu d’attroupement des étudiants en ces temps d’inscription, offre une scène d’insalubrité criarde. A cet endroit, les passants se chaussent une seconde fois à l’aide des sachets, des emballages et des papiers. Cependant, les autorités ainsi que les étudiants s’y plaisent et y circulent aisément. Existe-t-il encore d’agents d’entretien dans cette grande maison ? On se le demande.
Toutefois, il y a lieu de préciser que les étudiants ainsi que les bonnes dames contribuent largement à l’installation progressive de cette insalubrité à l’université. Le tort des étudiants dans cette affaire est le fait qu’ils jettent les papiers un peu partout en oubliant qu’ils sont les premiers bénéficiaires de la maison. Dès lors, il leur incombe la responsabilité de l’entretenir. Quant aux bonnes dames vendeuses, il est temps de leur inculquer les bonnes manières qui consistent à ramasser les emballages après vente.
De plus, il faut noter qu’il est surprenant de constater que les résidences universitaires, lieux de repos des étudiants sont davantage mal entretenues. Dans les dortoirs, chacun s’occupe de son mètre carré et l’espace restant est abandonné aux cancrelats et cafards. Il est temps que le Centre national des œuvres universitaires prenne des mesures disciplinaires visant à maintenir le haut lieu de savoir propre en faisant disparaître les tas d’ordures et autres paperasses qu’on rencontre çà et là sur le campus.
Evélyne Bolougbé (Stag)
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