Journées de concertation nationale

/food/alao.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » »  » /> « Il faut au préalable mettre sur pied un comité préparatoire»
Bien  qu’ému par la prise en compte par le gouvernement d’une idée  qu’il a récemment émise dans le cadre de la résolution des différentes crises au Bénin, Me Sadikou Alao, président  fondateur du Gerddes-Afrique, formule une importante observation pour un meilleur aboutissement des journées nationales  de concertation et de dialogue. « (…) Si  on ne veut pas aller vers un échec, il faut  revoir la façon dont l’initiative a été  présentée par le communiqué du conseil des ministres ». C’est une  observation de Me Sadikou Alao, président- fondateur de Gerdddes-Afrique sur la décision par  le conseil des ministres en sa séance du 19 novembre 2008 relative à l’organisation les 27 et 28 novembre prochains des journées nationales  de concertation et de dialogue. Il y a  quelques semaines seulement, Me Alao, dans un entretien qu’il a eu avec une équipe de votre journal, avait déjà  proposé en alternative aux différentes crises, la convocation de toutes les forces politiques et sociales autour d’une même table de discussion. C’est donc  tout naturellement qu’il était vendredi dernier, quand la même équipe est retournée le voir à son cabinet à Cotonou, très ému d’apprendre que le gouvernement a pris en compte sa proposition. Alors, déclare Me Alao, « il faut féliciter le gouvernement pour avoir pris cette initiative».Cependant s’empresse-t-il d’ajouter, « il faut convaincre également le gouvernement de ce que, si on ne veut  pas aller vers un échec, il faut  revoir la façon dont l’initiative a été présentée par le conseil des ministres.» Pour ce faire, recommande le président de Gerddes-Afrique, « il va falloir que le gouvernement soit souple et  installe un comité préparatoire ».

Et pour cause ! « C’était,  précise Me Alao, une sorte d’Etats généraux que nous proposions sans prétendre à une remise en cause des institutions de la République, compte tenu  de l’aggravation des crises,du recours devenu trop régulier aux ordonnances…». Mais, « il semble, regrette-t-il que le gouvernement dans la méthodologie est allée trop loin en fixant les dates ».   Car, à l’en croire, c’est au comité préparatoire qu’il devrait revenir d’aller à la rencontre de tous les acteurs politiques, socio-économiques  et autres, afin de convenir de façon consensuelle avec eux des dates d’une part, et de la définition d’un projet d’ordre du jour d’autre part.

En dépit de tout ceci, le Gerddes Afrique prendra part, rassure Me Alao aux dites assises s’il y est invité. Mais, précise-t-il « sans illusion sur les risques qu’aucun résultat concret ne pourrait   en sortir ».
Ludovic D. Guédénon

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