Pour renforcer leur capacité

Les participants à la formation

Des journalistes africains en formation au Caire
Une vingtaine de journalistes de diverses nationalités sont en formation depuis le week-end dernier dans la capitale égyptienne.

Venus de la Centrafrique, de la Côte d’Ivoire, du Congo Brazzaville, du Kenya, du Botswana, de l’Ouganda, de l’Afrique du Sud, du Sénégal, de l’Algérie, de la Sierra Leone, de la Gambie, du Cameroun, du Bénin… 

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ces journalistes prennent part à une session sur les techniques de l’investigation couplées avec la connaissance de l’Egypte. De la cérémonie d’ouverture intervenue dans la matinée du samedi à ce lundi, plusieurs ambassadeurs et autres hauts responsables ont présenté des communications sur des thèmes relatifs au fonctionnement du pays.

Entre autres, «L’Egypte et l’Afrique» exposé par l’ambassadeur Mortada Ali Nashin, «Le rôle du Fonds arabe d’assistance technique aux pays africains» par l’ambassadeur Nouri Betelmal, «La réforme économique en Egypte» par le docteur Abdel Monim Radi. Mais en plus de ces communications qui montrent de façon globale le pays au plan politique, économique et social, il y a eu des exposés sur la question du professionnalisme du journaliste. La principale communication à cet effet, est intitulée «Le rôle du correspondant». Ici, il a été question de la responsabilité du journaliste dans le traitement d’une information de portée diplomatique et d’une information sensible en général. Le communicateur du nom Maha Abdel Fattah a rappelé les comportements à tenir par un journaliste pour faire une bonne investigation afin d’avoir de vraies informations.

Toute cette première semaine durant, la session va se poursuivre avec des communications  un peu plus axées sur l’Afrique et la déontologie du métier de l’information. Ainsi, il y aura des exposés sur «L’environnement et le développement en Afrique», «L’Islam et l’Occident», «La bonne gouvernance», «La liberté d’information et ses législations»… La suite sera beaucoup plus des sorties touristiques à commencer par la découverte de la ville d’Alexandrie. De retour d’Alexandrie, le tourisme sera enchaîné les jours et semaines suivants par la visite du musée égyptien, des pyramides et sphinx, du centre informatique du Conseil des ministres, des villes d’Ismaïlia et de Port Saïd, des mosquées, citadelles et églises, etc.

A forte présence policière, le Caire est une ville peuplée d’au moins quinze millions (15.000.000) d’habitants, soit le double de la population béninoise. Elle est dotée d’infrastructures routières assez puissantes avec des routes assez larges et un nombre impressionnants d’échangeurs. Le Caire est également une cité de grands immeubles à l’infini. La formation des journalistes se déroule d’ailleurs au neuvième étage d’un bâtiment imposant qui abrite le service de la radio et de la télévision nationales du pays. Dans le même immeuble, une vingtaine de techniciens de l’audiovisuel venus de plusieurs pays africains suivent aussi une formation liée à leur domaine de compétence.

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Fortuné Sossa, envoyé spécial en Egypte

 

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