Torture et les mauvaises conditions de détention

Une déclaration commune des Ongs à l’Etat béninois : lutter contre la torture, abolir la peine de mort, les mauvaises conditions de détention dans les prisons au Bénin et les mauvais traitements des femmes et des enfants…

(…) Telles sont entre autres les recommandations consignées dans une déclaration commune adressées par des Organisations non gouvernementales ( Ong) à l’endroit du gouvernement béninois.
C’était à l’occasion d’un atelier sur le suivi des recommandations adoptées par le Comité contre la torture des Nations Unies sur le Bénin, organisé le mercredi dernier à l’annexe du ministère chargé des relations avec les institutions ( Mcri) à Porto-novo en collaboration avec l’Acat bénin ( action des chrétiens pour l’abolition de la torture), l’Afjb et Esam. Y ont pris part des représentants d’Ong oeuvrant dans ce sens et en présence des partenaires tels que Guillaume Colin de la Fiacat et Orlane Varesano de l’Omct. L’objectif visé par cet atelier est de faire un bilan de la mise en oeuvre de ces recommandations et de proposer des mesures concrètes, le cas échéant, des propositions qui pourront être matérialisées par l’adoption d’une déclaration commune adressée aux autorités. Rachelle Noukpéda membre de l’Acat cotonou est revenue sur les raisons et le but de cet atelier avant de préciser que les organisations de lutte contre la torture, la Fédération internationale des Acat et certaines Ong dont Esam, Afjb et Acat-Bénin se sont mis ensemble pour faire le suivi de ces recommandations d’où la tenue de l’atelier. Elle sera appuyée dans ses propos par Guillaume Colin et Orlane Varesano qui ont rassuré que les autorités du Bénin ont affiché la volonté d’abolir la peine de mort, d’incriminer la torture dans le code pénal du Bénin actuellement à l’Assemblée nationale et d’entreprendre des réformes au niveau de la justice béninoise pour éviter des détentions préventives et des mauvaises conditions carcérales. Ils ont expliqué qu’ils ont été reçus, à cet effet, par la présidente de la commission des lois à l’Assemblée nationale et le ministre de la justice.

Publicité

Ismail Kèko

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité