Université Abomey-Calavi

/food/uac.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » »  » /> Reprise des inscriptions
Après le boycott des inscriptions  et la grève qui s’en est suivie, hier matin, les activités ont repris  à l’université d’Abomey-Calavi. La Fédération nationale des étudiants du Bénin (Fneb) et les autorités ont pu enfin trouver un terrain d’entente autour des revendications.
Depuis ce 10 novembre, les inscriptions ainsi que les cours ont repris sur le campus d’Abomey-Calavi (Uac). Les grèves ont pris fin par la satisfaction des revendications portées à la connaissance des autorités. On peut dire sans exagération que la Fneb a gagné la bataille. Sa lutte pour l’amélioration des conditions d’étude des étudiants n’a pas été vaine. Au nombre de ces améliorations on peut citer : le renforcement des agents de santé pour une visite médicale rapide, la suppression des frais d’attestation de succès ainsi que ceux d’inscription pédagogique à la Faculté des lettres art et sciences humaines (Flash). De plus, désormais chaque étudiant pourra retirer sa fiche de pré inscription dans son département. De même, la décentralisation des enveloppes de double inscription, les étudiants des universités de Parakou, de Porto-Novo ainsi que Lokossa n’auront plus besoin de se déplacer pour s’en procurer. Pour ce qui est de la gratuité des inscriptions, elle concerne toujours les nouveaux bacheliers ainsi que les étudiants qui ne bénéficient pas d’allocations. Pour ce qui est des étudiants secourus ou boursiers, leurs frais d’inscription seront défalqués de leurs allocations. La  longue queue au soleil pour se faire attribuer les faux numéros est désormais épargnée aux nouveaux étudiants, ils n’auront qu’à consulter un tableau qui sera aménagé à  cet effet. Pour  ce qui est de la vétusté des documents à la bibliothèque d’Abomey-Calavi, le président de la Fneb Irénée Eustache Quenum a souligné qu’une equipe technique du ministère des finances sera dépêchée sur les lieux pour voir dans quelles mesures installer une bibliothèque électronique en vue de renforcer celle qui existait déjà. Pour finir Irénée E. Quenum a rassuré les étudiants qu’il ne s’agit pas de promesses mais plutôt des actions concrètes attestées par une note de service.

Evelyne Bolougbe (stag)

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