Comme stipulé par l’article 72 de la Constitution du 11 décembre 1990, le président de la République a présenté aux députés de la cinquième législature l’état de la nation béninoise ce 30 décembre. Un discours qui a retracé les réalisations et les projets de son gouvernement. (l’intégralité du discours -texte et vidéos-et quelques réactions).
Cependant, son message n’est pas resté sans susciter des commentaires divers.
Partie 1
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Partie2
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Partie3
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Les impressions de quelques députés et personnalités
Sylvain Zohoun, député Fcbe : Mes impressions sont bonnes parce que j’ai retrouvé encore un président qui est constant dans sa vision. Parce que d’une manière pédagogique, il a retracé l’histoire, en mentionnant ce qu’il a fait en 2008, en faisant chaque fois référence en 2006 et 2007. En faisant cela, il nous amène à une comparaison pour savoir si on évolue. A partir de ce constat, il a fait ses projections pour l’an 2009 qui restent encore dans sa dynamique de développement. Ce qui m’a encore plu, est qu’il a appelé toutes les filles et tous les fils de ce pays à la paix, à ce que nous nous rassemblions pour le développement de ce pays qui a trop souffert. A partir de ce moment, il appartient à nous députés de voir une vision aussi positive que ce qu’il a.
Roi de Porto-Novo : Nos impressions sont celles de l’espoir. Nous espérons que tout ce que le président a dit sera une réalité. Tout ce qu’il envisage de faire, que Dieu soit derrière lui pour qu’il le fasse. Parce que quand il va le faire, c’est pour le bien de toute la nation.
Eric Houndété, député Forces Clé: Le discours a célébré un certain nombre de dispositions qui ont été prises pour juguler des situations conjoncturelles qui ont pérennisées, et qui, malheureusement consacre l’échec d’une politique. Je pense que le gouvernement peut mieux faire, je pense que le Chef de l’Etat peut mieux faire. Et je souhaiterais qu’il fasse effectivement mieux afin que dans un an, les points noirs que nous avons observés, tant dans la gouvernance économique que dans la gouvernance démocratique, que dans la gouvernance politique, soient transformés en tâches blanches.
Georges Bada, député Add-Rb : En 2009, nous allons suivre le Chef de l’Etat, nous avons le prendre au mot, pour que toutes les promesses qui viennent d’être faites devant toute la nation béninoise, devant les représentants de la nation puissent être respectées. Et que ce discours ne soit pas un vain mot mais qu’il puisse réellement servir de porte de sortie pour que le développement puisse être amorcé.
Valentin Houdé, député G13 : le président a délivré un bon message sur l’état de la nation. Nous avons suivi avec beaucoup d’admiration ce qu’il a réalisé au cours de l’année, les projections à venir. On ne peut que l’encourager. Il est élu pour travailler. Tout ce que nous avons entendu-là, il est dans son rôle et tout se passera bien. L’essentiel, c’est le développement du Bénin.
Nassirou Arifari Bako, député coordonnateur G13 : D’abord, je constate que le Chef de l’Etat a brossé effectivement les actions qu’il a menées au cours de l’année avec son gouvernement, il a évoqué la crise alimentaire, la crise financière, la crise pétrolière et toutes les conséquences que cela a pu avoir sur notre économie, notre société. Il a évoqué aussi un certain nombre de problèmes sociaux et les essais de solutions qu’il a pu apporter. Je pense globalement qu’il a brossé effectivement ce qu’il a pu faire. Bien entendu il a abordé la question sécuritaire, il a dit qu’un plan stratégique de sécurité a été élaboré au cours de l’année. Malgré ce plan, je pense qu’il y a des problèmes de mise en œuvre puisqu’il y a eu deux braquages avec fuite des braqueurs, sans qu’on ne puisse identifier aujourd’hui la source véritable de cette insécurité. Ca, c’est quelque chose qu’il a évoquée sauf qu’il n’a pas beaucoup insisté. Mais, je crois que cela reste dans la mémoire des Béninois comme un échec de notre système sécuritaire. Le bilan qu’il a présenté est peut-être satisfaisant de son point de vue pare rapport à son programme. Il a essayé de faire ce qu’il peut avec les moyens qu’il a à sa disposition avec sa manière. Je pense qu’il y a un certain nombre de problèmes qu’il n’a pas évoqués, c’est par exemple la relation entre l’Exécutif et le législatif, c’est la relation de l’Exécutif et les autres grandes institutions de la République qui aurait du être évoquer. Parce que c’est des choses qui ont marqué l’année 2008 et qu’on ne saurait passer sous silence. A ce niveau, il y a quelque chose qui a manqué au discours.
Benoit Metonou et Roland Affanou
