Un responsable de l’Unseb arrêté
Le drame du 24 Novembre dernier avec la bavure du garde du corps du doyen Géro Amoussouga qui a tiré sur des étudiants continue de faire des vagues...
Hier matin 16 Décembre 2008, les membres de l’Union nationale des scolaires et étudiants du Bénin (Unseb), sur pied de guerre, ont procédé au balayage du campus d’Abomey-calavi, expulsant les étudiants de leurs amphithéâtres, notamment des facultés des sciences et techniques (Fast) et des droits et sciences politiques (Fadesp). En revanche, les énarques et les économistes ont échappé à cette évacuation. Ceci grâce aux bras de fer qu’il y a eus entre les membres de l’unseb et les forces de l’ordre alertées par le président du bureau d’union d’entité (Bue) de la faseg, T. Pierre. Pour venir à bout des manifestants, les militaires ont dû lancer à deux reprises des gaz lacrymogènes sur les étudiants; ce qui a réussi à les disperser. Ce mouvement a été interrompu avec l’arrestation du représentant du chef de file de l’unseb, Landry Makpossè. Quelques minutes après que le calme est revenu, le mouvement a repris de plus bel, les étudiants exigeant la libération de leur camarade.
Au nombre des revendications initiales de ces derniers, on peut noter, le départ du Doyen de la faseg (faculté des sciences économiques et de gestions) Géro Amoussouga exigé par les étudiants, le remboursement des cinq mille francs versés à la Banque of Africa ( Boa) au titre des frais d’étude de dossiers. Ces derniers déplorent le silence du Ministre François Abiola qui avait promis de mettre en place un comité qui se chargera d’étudier le dossier relatif au frais d’étude de dossier (en prélude à l’inscription à la faseg), déjà encaissés. C’est pourquoi l’arrêté ministériel qui affirme que la faseg demeure une faculté n’a pas réussi à convaincre les étudiants.
A la suite de ce mouvement d’hier, une grève de 72 heures renouvelable a été décrétée. Pour que le calme revienne sur le campus d’Abomey-Calavi il faudrait que le Ministre de l’enseignement supérieur recherche des solutions aux revendications des étudiants grévistes.
Evelyne Bolougbé (stag)
