Clôture de la conférence des ambassadeurs

De sérieuses options pour la diplomatie béninoise
La conférence des ambassadeurs, démarrée jeudi dernier au palais des congrès à Cotonou, a pris fin  ce samedi. Les travaux de ce rendez-vous ont débouché sur d’importantes résolutions pour redynamiser la diplomatie béninoise à l’ère de la mutation du monde sur tous les plans.
Dans le rapport général, les diplomates béninois ont fait des suggestions sur l’appellation variable de leur ministère. Pour ce faire, ils ont recommandé qu’une solution soit trouvée à ce problème. Par rapport à l’absence d’une véritable diplomatie en la matière, la conférence a recommandé la promotion des cadres béninois dans les institutions internationales. Elle s’est également penchée sur la création d’un comité de suivi sur la mise en œuvre des recommandations de la conférence, le renforcement des partenariats entre les ambassades et les structures nationales. L’engagement du Haut conseil des Béninois de l’extérieur pour l’insertion de ses membres dans les structures nationales, une ligne de crédits au renforcement de l’action diplomatique et autres recommandations pour renforcer la diplomatie béninoise. Spécifiquement, les ambassadeurs ont recommandé l’organisation tous les deux ans de cette conférence et la célébration du 28 février de chaque année consacrant la fin de la conférence nationale de février 1990. Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Marie Ehouzou, et son homologue du Développement, Pascal Koupaki, ont déclaré que la rencontre des ambassadeurs béninois a sonné l’heure du renouveau diplomatique au Bénin. « Nous souhaitons une diplomatie au service de la paix dans le monde et du développement », a fait savoir M. Koupaki.

Les assises de Cotonou ont pris fin par un dîner des participants à la conférence. Selon le programme, ils devraient rencontrer le chef de l’Etat pour lui faire part des résolutions de leurs échanges dans la même soirée. Le ministre des Affaires étrangères monte au créneau ce jour à Cotonou pour plus de clarifications.

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J. Y. M.

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