Assemblée nationale/Commission communale de supervision (Ccs) de la Lépi

Rude bataille autour de la désignation des membres

(Une session extraordinaire prévue pour le 27 juillet prochain)
Après quelques jours de repos mérité, les députés de la 5è législature vont se revoir probablement le lundi 27 juillet prochain à l’occasion d’une session extraordinaire qui sera ouverte par le président de l’Assemblée nationale.

C’est du moins les informations recueillies au terme de la précédente session ordinaire. Cette session extraordinaire sera consacrée prioritairement à la désignation des représentants de l’institution parlementaire au sein de la commission communale de supervision (Ccs) de la Lépi. Outre ce point, les députés devront également procéder à la désignation des deux informaticiens spécialisés qui vont siéger au sein de la Cnil (commission nationale de l’informatique et des libertés). On se rappelle que, après la désignation des trois représentants de l’Assemblée nationale au sein de la Cnil, les députés dans leur majorité avaient souhaité qu’avant cette désignation, ils puissent s’assurer effectivement de la qualité et du profil de ceux qui seront désignés comme informaticiens. Leur diplôme, leur compétence avérée et leur qualification sont autant d’éléments évoqués par les députés. Certains ont même demandé à ce qu’ils produisent et acheminent leur diplôme d’informaticiens vers l’Assemblée nationale. Compte tenu de tout ce qui avait été exigé par les députés, le président de séance d’alors Antoine Dayori a suspendu et clôturé la session puisque ce point et celui de la désignation des représentants au sein de la Ccs n’ont pas été épuisés. C’est pour cette raison fondamentale que les députés ont souhaité qu’une session extraordinaire soit ouverte pour éplucher ces dossiers. Mais selon les derniers développements et les tractations qui se mènent, le consensus ne serait pas encore trouvé dans le rang des parlementaires en ce qui concerne la Ccs.

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Même des tentatives pour se voir entre députés en dehors des couloirs de l’hémicycle seraient actuellement difficile puisque, chaque député est descendu dans son fief électotal. Ce qui implique que tout pourrait se jouer à la reprise et les tractations s’annoncent déjà houleuses entre le camp de l’opposition et celui des Fcbe. Qui alors des deux camps politiques va contrôler cette structure? Nous pouvons d’ores et déjà dire que la majorité présidentielle contrôle déjà la Cps puisque son coordonnateur élu en la personne du député Epiphane Quenum fait le jeu du pouvoir et il a été plébiscité par l’entourage de Yayi Boni. La Cnil et la Ccs tomberont-ils également dans les mains du pouvoir? Si cela s’avérait, alors où se trouve la transparence dans les élections de 2011? Autant d’interrogations qui devraient amener les députés de l’opposition à revoir leurs stratégies.

Ismail Kèko 

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