Le Giv crie au scandale
Dans une déclaration rendue publique, le Groupement des importateurs de véhicules d’occasion (Giv) fustige les initiateurs du Bureau national d’embauche (Bne) et dénonce les manœuvres faisant croire à l’opinion publique nationale que ses membres ont été associés à la machination.
Le président du Giv, Mikaïka Amoussa, a apporté un démenti formel à cette allégation qui, selon ses déclarations, n’est que le retour des aventuriers qui, par le passé, se sont abusivement enrichis sur le dos des importateurs et autres acteurs de la filière sans réelles prestations. En conséquence, le Giv appelle les importateurs à la vigilance et les invite à ne laisser leurs véhicules en transfert à aucune structure qui, d’ailleurs, n’a reçu aucun agrément des autorités compétentes. Il rassure ses membres et les invite à mettre tout en œuvre pour barrer la route à toute tentative d’enrichissement illicite sur le dos des honnêtes acteurs de la filière. Pour ce faire, un appel est lancé à la brigade de sécurité et d’assurance transfert, afin qu’elle respecte ses engagements en sécurisant nuitamment le corridor transfert et en dédommageant les victimes d’accident de transfert.
Le bureau national d’embauche est une structure née pour créer d’emplois dans la filière de véhicules d’occasion, a-t-on dit. Il faut alors la contribution des acteurs du secteur pour y arriver. Mais, il se fait que c’est une nouvelle trouvaille de la mafia contre les intérêts des réels acteurs de ce secteur économique, car les jeunes affirment sur le terrain qu’ils n’y trouvent pas leur compte. Ce qui fait qu’il y a la tension sur le terrain.
Jules Yaovi Maoussi
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