Report de l’audition du maire de Dangbo

La garde à vue de Clément Gnonlonfoun prolongée de 24h

(Des marches s’organisent pour faire pression sur les juges)
Prévue pour la journée d’hier, l’audition du maire de la commune de Dangbo Clément Gnonlonfoun et son chef service affaire financière a été prolongée de 24 heures. Il jouissent toujours d’une détention dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Porto-Novo. Selon les informations recueillies des sources de la gendarmerie, la prorogation de la garde à vue du maire Clément Gnonlonfon aurait été demandée par les responsables de la gendarmerie pour les besoins de l’investigation. Néanmoins, le maire de Dangbo et son Csaf ont été conduit sous escorte militaire au tribunal de Porto-Novo. Au lieu d’être entendu par le procureur du tribunal de première instance de Porto-Novo, ils ont été écoutés par le procureur intérimaire en la personne de Marie Josée Patinvoh avant d’être reconduits dans les locaux de la brigade. Ainsi, le maire Clément Gnonlonfoun et son Csaf seront définitivement fixés sur leur sort dès demain. Puisque, pour certains et au vu des arguments peu convaincants qui auraient été avancés par les mises en cause, le maire de Dangbo risque d’être envoyé en prison. Mais il faur dire que des pressions se mènent de toutes parts afin que ce dernier ne soit pas emprisonné. Il faut rappeler que le maire Clément Gnonlonfoun de Dangbo est accusé par une frange des conseillers de la commune, notamment ses adversaires politiques de la Fcbe, de détournement d’une somme de 1.640.000 FCFA qui aurait été utilisée pour achat de 33 tonnes de ciment. Outre cet aspect, l’authenticité de sa signature posée sur les documents financiers ferait aussi objet de moult polémiques au niveau de justice puisque le maire de Dangbo aurait avancé tout le temps que sa signature a été falsifié. Pour l’instant, la balle est dans le camp du procureur du tribunal de première instance de Porto-Novo qui décidera au moment opportun du sort du maire et de son Csaf.

Mouvement de protestation à Dangbo

Le quartier Malomè à Dangbo a enregistré dans la journée d’hier des mouvements, voire des soulèvements populaires qui frisent quelque peu la manipulation. En effet, certaines personnes dites militants proches du pouvoir en place ont envahi les rues dans la matinée d’hier à Malomè pour soutenir la procédure en cours au niveau de la justice dans le cadre du dossier du maire Clément Gnonlonfoun. A en croire les arguments développés par ces derniers, les autorités communales leur auraint servi tout le temps dans ce dossier de faux  arguments alors que la vérité était ailleurs. Ils demandent à la justice de poursuivre dans cette lancée et de punir le maire de Dangbo s’il s’avérait qu’il était impliqué dans ce dossier. Mais au lieu de laisser la justice faire son travail, ces genres de mouvements frisent à la limite une manipulation de l’opinion.

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Ils seraient prêts à le pousser jusqu’au bord du gouffre afin de s’aroger allègrement son fauteuil. Pour le moment, on ignore la suite réservé à ce dossier plein d’intrigues politiques. Dans tous les cas, il revient à la justice de faire son travail selon les règles de l’art et éviter de la manipuler par les proches du pouvoir du changement.

Ismail Kèko

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