Vers un nouvel essor pour l’économie maritime en Afrique
Le palais des congrès abrite du 28 septembre au 2 octobre 2009, le symposium international sur l’économie maritime et les transports maritimes dans les pays de l’Afrique de l’ouest et du centre.
Cette initiative du ministre béninois de l’économie maritime et des transports maritimes, Issa Badarou Soulé, aura à faire le diagnostic des maux qui minent le secteur du transport maritime en Afrique au sud du Sahara et ébaucher les voies et moyens pour son envol.
Des experts des vingt cinq pays de l’Organisation maritime de l’Afrique de l’ouest et du centre (Omaoc) se réunissent à Cotonou depuis hier dans le cadre du symposium international sur l’économie maritime et les transports maritimes. Initié par Issa Badarou Soulé, ministre en charge de l’économie maritime, des transports maritimes et des infrastructures portuaires, cette rencontre qui va durer cinq jours, permettra aux différentes délégations participantes d’échanger sur leur politique maritime respective, d’évaluer le chemin parcouru et de définir les solutions idoines pour que l’Afrique se fasse compter désormais dans le secteur. Une nouvelle ère donc s’ouvrira pour l’économie maritime en Afrique de l’ouest et du centre après le symposium de Cotonou. Mais au préalable, comme l’a souligné le ministre Issa Badarou Soulé, président du symposium, les participants vont débattre autour de trois termes majeurs. Le premier thème intitulé « les transports maritimes en Afrique de l’ouest et du centre : état des lieux et perspectives », est subdivisé en plusieurs points tels que : la déréglementation dan le secteur des transports maritimes, de la formation et de l’emploi des gens de mer, des coûts des transports maritimes et de la protection des intérêts des chargeurs. La mise en place d’une flotte maritime et la convention sur le contrat de transport sont également deux autres points inscrits sous ce premier thème. Cinq points seront traités par le second thème, à savoir : la problématique de la facilitation des formalités portuaires et la mise en service de guichets uniques informatisés et la création de plateformes logistiques et de ports secs. L’état de mise en œuvre du transport multimodal et le développement du transport fluvio-lagunaire, l’adaptation des installations portuaires à l’évolution du trafic et au développement technologique des navires ainsi que le développement des ports et le partenariat public-privé, constituent les trois autres articulations.
Le dernier thème prend en compte l’épineux problème de la sécurité et de la sûreté maritime, la protection de l’environnement marin et la gestion des ressources marines. Bien d’autres angles sont inscrits sous cette dernière communication. Au cours de la cérémonie d’ouverture qui a consacré le démarrage des travaux du symposium, plusieurs allocutions ont été prononcées. Qu’il s’agisse donc du secrétaire général de l’Omaoc, M. Magnus, du représentant du président de la commission de l’Union africaine (Ua), tous ont émis le vœu de voir les assises de Cotonou contribuer à la relance du secteur maritime et portuaire en Afrique de l’Ouest et du Centre, après avoir salué l’ingénieuse initiative du ministre Issa Badarou Soulé.
Benoît Mètonou