Les limites des technocrates et le rôle du politique dans la cité

Nous avons tous decrié l’incompétence des ministres des régimes précédents et tout le monde s’accorde que pour gérer un pays, un minimum de compétences s’impose. La France a son ENA, Sciences Po  et les grandes écoles, les USA ont Yale, Princeton , Harvard et Stanford depuis peu…qui produisent les elites politiques et administratives d’ou sont issus plus de 80% des dirigeants politiques .

Pouvons nous nous passer de nos elites ? Faut il pour autant remettre les rênes de nos pays aux BCEAO boys ? La “pensée unique” ne tue t-elle pas la créativité et la recherche de solutions originales aux problèmes complexes du dévelopement et de la transition de nos sociétés ? Y a-t-il un problème avec les “BCEAO boys” (petit fils du FMI/WB) et d’autres technocrates doivent ils être appelés a la rescousse ? Au dela de la politique n’est-elle pas un métier qui s’apprend –comme tous les autres – et les futures dirigeants ne doivent-ils pas faire leur classes du conseil municipal , à la mairie, au parlement, au gouvernement avant la magistrature suprême ? Avons-nous le temps et les resources humaines pour cet apprentissage ou des racourcis sont-ils possibles, a quelles conditions, jusqu’à quand ? Quelle est la place du politicien dans la cite ?

Est ce un métier et comment rehausser son image dans la population ? Comment donner a nos techniciens  le sens du bien public et le respect du peuple, peut on leur enseigner l’art du compromis, de la negotiation ou doit on definitivement les consigner aux “bureaux d’étude”?

[discussion proposée par Gombo]

 

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