Vers un véritable partenariat entre le ministère des sports et l’Injeps

Le ministre de la jeunesse, des sports et des loisirs, Etienne Kossi était vendredi dernier dans la cité des « Aïnonvi » en l’occurrence à l’Institut national pour la jeunesse et l’éduction physique et sportive (Injeps). C’était l’occasion pour le ministre des sports de réaffirmer sa volonté de redonner à l’institut tous ses attributs dans l’environnement sportif béninois.

 Au regard de l’atmosphère qui règne désormais à l’Injeps, le ministère de la jeunesse, des sports et des loisirs, est disposé à accompagner les autorités qui ont en charge la gestion de cet institut. C’est en substance ce qu’a déclaré vendredi dernier, le ministre Etienne Kossi face aux étudiants et au corps professoral de l’Injeps. Une déclaration qui illustre davantage l’attention qu’entend accorder le ministre à ce haut lieu de savoir reconnu pour la qualité de ses enseignements dans le domaine du sport mais également celui de la recherche.
Après l’accueil au moyen des chants de la section scout de l’Injeps, l’honneur est revenu au Directeur de l’Institut Barnabé Aplogan, de souhaiter la bienvenue à l’hôte en des thèmes élogieux. « Vous êtes chez vous…votre département est la mère de l’Injeps…vous êtes l’un des tuteurs de l’Injeps…c’est grâce à vous que l’Injeps conservera son attribut », ainsi parlait le patron des lieux.
Mais au-delà, il n’a pas occulté les difficultés qui jalonnent le fonctionnement de la maison. Elles ont pour nom, marginalisation, manque d’infrastructures, conflit relationnel entre Injeps et des Fédérations et conflits inter-personnels. Il a également formulé des doléances notamment celle qui consistera à permettre à l’Injeps de bénéficier des installations du stade Charles de Gaule de Porto-Novo pour la formation. Des problèmes que le Directeur a invité le ministre à voir de près car le ministère et l’Injeps constituent « une famille, la vraie que les vicissitudes ont séparé ».

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« J’ai conscience de l’ensemble des problèmes à régler à l’Injeps », a rassuré le ministre, tout en affirmant que « les problèmes que rencontrent l’Injeps ne sont pas spécifiques. C’est la résultante de la séparation des unités de production et les entreprises ». Néanmoins, il a promis examiné les problèmes et statué sur l’amélioration du budget de l’institut. Au surplus, pour le ministre, un véritable partenariat existera désormais entre le ministère et l’Injeps, deux structures de formation aux communes visions. Par ailleurs, après avoir fait l’amer constat du sport au Bénin qui veut qu’on commence par construire par le toit et non par la fondation, le ministre Etienne Kossi, a dit que l’Injeps fait la différence grâce à des enseignements qui permettent aux sportifs de suivre un cursus normal de leur formation. « Combien de gens au village n’aurait pas été docteur s’ils avaient bénéficié d’un enseignement ? », s’est-il interrogé. « Ce qu’on a appris, on ne peut que le faire », a-t-il ajouté.  Quant à l’utilisation du stade Charles de Gaule par l’Injeps, le ministre a invité les uns et les autres à attendre la réception définitive de l’ouvrage pour examiner leurs doléances.

A noter qu’au cours de cette visite, le ministre a été invité à suivre l’une des répétitions des majorettes entraînées par un professeur de l’Injeps. Un enchaînement de quelques tableaux de danses a permis à l’autorité de savoir qu’à l’Injeps, la célébration du 50ème anniversaire de l’accession notre pays à la souveraineté internationale, prévue à Porto-Novo, est déjà en pleine préparation.

Roland Affanou

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