5000è n° de « la Nation »: Akouété Assévi fait un bilan élogieux

Le 5000 è numéro du quotidien national « La Nation » a été hier le centre d’intérêt de l’émission « Zone franche » de la télévision Canal3. L’invité n’est personne d’autre que Assévi Akouété, directeur général de l’Onip (Office national d’imprimerie et de presse), structure éditrice de ce quotidien national qui a fait son baptême de feu en 1958.

Depuis, ce quotidien a poursuivi son petit bonhomme de chemin et a pu résister aux intrigues et aux caprices de tous les régimes. Même dans la période de grande instabilité allant de 1960 à 1972 en passant par la période de la révolution, le quotidien national est resté égal à lui-même et a toujours su mettre l’intérêt du peuple au dessus de toutes les considérations politiques. Malgré toutes ses prouesses et sa très grande audience, Akouété reconnaît tout de même que d’énormes efforts restent à faire pour mieux intéresser les lecteurs. Il faut, dit-il, s’investir à faire des enquêtes, faire des commentaires, des analyses et se montrer un canard plus attractif pour le lectorat. Le Dg de l’Onip est conscient que dans l’environnement concurrentiel qui est celui de « La Nation » aujourd’hui avec plus d’une centaine de quotidiens, il faut encore travailler plus pour rester toujours la référence. N’empêche, il déplore aujourd’hui que la presse béninois soit devenue sujette à toutes les dérives. Il s’en prend aux contenus de certains journaux qui n’offrent rien aux lecteurs que des contrevérités, des calomnies et des rumeurs jamais vérifiés. C’est ce qui explique d’ailleurs selon lui les nombreuses condamnations pour diffamation que l’on observe aujourd’hui. Il a plaidé pour une presse plus responsable avec des acteurs mieux conscients et mieux formés afin d’éviter toutes les dérives que l’on observe aujourd’hui.

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C’est pourquoi, il préconise que cette corporation soit assainie. La carte de presse de la Haac est déjà un début de solution mais il faut travailler pour les titulaires de cette carte puissent en tirer assez profit comme c’est le cas dans d’autres pays. Assévi Akouété a aussi parlé de la subvention du gouvernement à ce organe de presse mais qui n’est pas encore suffisant pour combler tous les besoins de ce grand quotidien du service public.

Marcel Zoumènou

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