L’administration communale d’Abomey cherche à contenir les débordements de ces dernières semaines dans les milieux des sectes Oro, Zangbéto et Egungun.
Suite à des rixes avec des non initiés, les responsables de couvents du fétiche Oro, apprend-on, manifestaient tous les jours dans Zounzonmè avec de sérieuses perturbations de l’ordre public.
A en croire le maire d’Abomey, plusieurs plaintes ont fait état de ces perturbations constatées de jour comme de nuit dans le quartier de Zounzonmè. Tous les élus locaux, les chefs quartiers, les chefs d’arrondissements, a indiqué le chef de l’exécutif communal, ont été conviés lundi à une séance de travail. A l’unanimité, ils ont reconnu que ces activités découlaient de visées anarchiques. Aussi, ont-ils convenu d’y mettre fin.
Le maire a donc interdit jusqu’à nouvel ordre les manifestations de ces différents fétiches. Pour M. Ahanhanzo Glèlè, quels que soient les prétextes dont se servent les adeptes de ces fétiches, ‘‘la sécurité ne leur incombe pas. Il y a la police, la gendarmerie et, dans une moindre mesure, les brigades de sécurité qui travaillent sous le contrôle des forces de sécurité publique’’. Il y aura néanmoins des cas d’exception assujettis à une autorisation sur requête à adresser aux chefs quartiers qui transmettront aux chefs d’arrondissements.
Ces derniers transmettront, à leur tour, à la mairie, a précisé le maire avant d’inviter les adeptes de ces différentes sectes à plus de discernement et de conscience citoyenne. ‘‘Une autorisation leur sera accordée pour un délai déterminé et les manifestations se dérouleront sous le contrôle des forces de l’ordre’’, a conclu le maire qui place avant tout la question de la sécurité des personnes et des biens. L’arrondissement de Zounzonmè est voisin de celui d’Agnangnan où depuis plusieurs semaines la quiétude des populations est mise à rude épreuve par plusieurs cas d’enlèvements et d’assassinats d’enfants, en majorité des filles.
ABP/JFH/AH
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