Grave pénurie d’eau sur le Campus d’Abomey-Calavi: Les étudiants crient haro sur le Rectorat

(Et projettent un sit-in pour vendredi)
Depuis lundi dernier sévit sur le Campus d’Abomey-Calavi, une grave pénurie d’eau. Sensible à la situation, le Cenou a dû solliciter les services des sapeurs pompiers pour satisfaire un tant soit peu les besoins des résidents en eau ; en attendant que le Rectorat ayant en charge la gestion du château, prenne des dispositions qui s’imposent pour parer au plus pressé.

Déjà quatre jours que dure  la pénurie d’eau qui sévit sur le Campus d’Abomey-Calavi. Une situation qui a amené le Cenou à solliciter les services des pompiers, aussitôt saisi du problème. « Dès que nous avons constaté les coupures dans les robinets, nous avons saisi les responsables du Crou qui nous ont expliqué qu’il y a une panne sur les installations du château d’eau du campus » nous a confié un responsable d’étudiants résidents. Selon ce dernier, une fois informé, le centre régional des œuvres universitaires ne s’est pas fait prier pour prendre les mesures  qui ‘imposent en attendant le rétablissement de la situation par le Rectorat qui aurait aussi dépêché des techniciens sur le terrain. Aussi, des citernes d’eau sont convoyées quotidiennement sur le Campus par les sapeurs pompiers pour soulager quelque peu les étudiants. « Nous remercions très sincèrement les pompiers qui répondent spontanément à notre appel chaque fois que nous les sollicitons » dira Bienvenu Adjaoké, responsable du magasin central du Cenou à Abomey-Calavi. Selon lui, un voyage coûte en moyenne une trentaine de mille au Cenou, chaque fois qu’il y a pénurie d’eau et que les pompiers sont appelés à la rescousse.

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Le Rectorat dans l’œil du cyclone

La panne intervenue dans les installations du château serait d’origine électrique, à en croire Angelo Mongbo, responsable de la maintenance des équipements électriques et de plomberie au Cenou. Selon lui, l’élément endommagé dans le circuit est appelé décontacteur. Et c’est cela qui a entraîné la situation que déplore la communauté universitaire depuis lundi. Pour Angelo Mongbo, le service de la maintenance du rectorat est à pied d’œuvre pour régler la panne.

Mais chose curieuse, les étudiants dénoncent l’inertie des autorités rectorales qui ne semblent guère prendre la situation en main. Puisque depuis lundi, rien ou presque n’a changé au grand dam des étudiants qui continuent de souffrir le martyre. « Nous donnons jusqu’à jeudi soir au recteur, faute de quoi, nous manifesterons devant le rectorat vendredi pour l’amener à agir diligemment » menace un responsable du Bureau directeur du comité des résidents (Bdcr). Puisque, poursuit-il, la pièce défaillante coûte moins du demi million et il urge que les autorités rectorales parent au plus pressé pour nous sortir de ce pétrin.

Face à cette situation qui n’épargne personne, il est donc impérieux que le rectorat qui a en charge la gestion dudit château, dépêche les techniciens sur le terrain pour restaurer au plus tôt les choses pour le bonheur de tous les usagers du campus qui subissent de plein les affres de cette grave pénurie aussi bien dans les résidences universitaires que dans les différentes administrations de l’université.

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Georges Akpo

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