Affaire Icc Services : les griefs du bâtonnier Jacques Migan contre le régime du changement

Après sa dernière sortie médiatique à la suite de son éjection de la tête du Rmp, le bâtonnier Jacques Migan, en tant qu’avocat et homme politique, est monté au créneau le jeudi dernier par rapport à l’affaire Icc Services qui défraie actuellement la chronique dans notre pays.

C’est à l’occasion d’une conférence de presse qu’il a donné à l’Hôtel Beaurivage à Porto-Novo. Trois sujets ont été évoqués au cours de cette sortie médiatique, l’affaire Icc Services avec l’implication du régime du changement, l’affaire de coton et l’affaire de l’avion présidentiel qui serait actuellement revenu en terre béninoise il y a quelques jours. Par rapport au premier dossier, l’affaire Icc Services, le bâtonnier dira que des voix se sont élevées pour fustiger l’intervention du chef de l’Etat dans ce dossier qui risque de porter un grand coup à la crédibilité du pouvoir en place à 7 mois de la présidentielle de 2011. Pour lui, il existé une complicité entre le pouvoir public et cette société de placement d’argent. Il a accusé par  en premier le ministre d’Etat Koukpaki qui n’a pas pu empêcher cette société sans agrément de brasser plus de 100 milliards de FCFA dans un pauvre pays et enfin tous les conseillers financiers du chef de l’Etat pour avoir induit en erreur le chef de l’Etat. Il précise toutefois que ce n’est pas à l’Etat de promettre de rembourser de sa poche les clients d’Icc Services. En ce qui concerne le dossier coton, le bâtonnier dira qu’à l’avènement du Boni Yayi, le chef de l’Etat avait promis à juste titre le coton à 600 milles tonnes.

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Alors que pour cette campagne 2009-2010, la production est tombée à 160 milles tonnes alors que l’Etat aurait investi plus de 12 milliards FCFA de subvention. Pour ce faire, il demande au chef de l’Etat de faire appel à Francis da Silva, François Odjo Tankpinou, Martin Rodriguez et consorts qui avaient fait les beaux jours du coton béninois. Le dernier point abordé est l’affaire avion présidentiel qui appartiendrait toujours au Groupe Marlan’s.

Ismail Kèko

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