Après l’examen et le vote de la loi portant règles particulières pour l’élection du président de la République et celle portant règles particulières pour l’élection des membres de l’Assemblée nationale, suite à la seconde délibération demandée par le chef de l’Etat, les députés se retrouvent ce jour à l’Assemblée nationale pour poursuivre avec la mise en conformité avec la Constitution des autres textes de loi querellés. Notamment celle portant règles générales pour les élections en République du Bénin. On se rappelle que la plénière qui a consacré l’examen de la seconde délibération de ces deux textes de loi a été pénible puisque des tractations ont été faites entre l’exécutif et les parlementaires surtout ceux de l’opposition qui n’ont pas voulu du tout démordre par rapport à leur position. C’est ainsi qu’au terme de cette plénière, les députés dans leur majorité ont décidé de maintenir presque intact ce qui avait été retenu dans les anciens textes malgré les injonctions du premier magistrat de ce pays. Dans la loi portant règles particulières pour l’élection du président de la République, les députés ont maintenu contre vents et marrées la caution pour être candidat à l’élection présidentielle à 100 millions de francs CFA, tandis que pour la loi portant règles particulières pour l’élection des membres de l’Assemblée nationale, le nombre de sièges de députés est maintenu à 99. Cette situation risque de conduire à un nouveau bras de fer entre l’Exécutif et le législatif dans les jours à venir. Un ping-pong que beaucoup d’observateurs de la vie politique de notre pays suivent avec attention et retenue. Aujourd’hui, on risque d’assister une fois de plus à une autre surprise au sein de l’hémicycle. Puisque les députés de l’opposition ne veulent pas du tout démordre. Ils semblent vouloir aller au bras de fer avec les sages de la Cour constitutionnelle.
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