Depuis hier les professionnels de la microfinance (cadres du ministère de la microfinance et autres intervenants du secteur ainsi que des fonctionnaires de la Bid) sont en atelier sur le Programme intégré d’appui à la microfinance au Bénin (Piamf). C’est le Bénin Marina Hôtel qui abrite les travaux. Pendant deux jours donc, les participants vont définir le système de mise en œuvre du Piamf. Comme l’a souligné Réckya Madougou, ministre de la microfinance à l’ouverture des travaux, ce programme est financé par la Banque islamique de développement (Bid) qui a fait preuve d’une grande diligence dans le traitement du dossier du Bénin. D’un montant de 7 milliards, cet appui va concerner surtout les initiatives des plus pauvres de sorte que cela ne ressemble pas à une aumône. C’est d’ailleurs ce que pense également M. Abdelaziz Slaoui, spécialiste de la microfinance au sein de la Banque islamique de développement (Bid) qui déclare que « On ne doit pas donner un crédit à un pauvre, seulement dans le but qu’il gagne de l’argent ». C’est pourquoi, des actions précises sont déjà identifiées pour être prises en compte. Ainsi, est-il prévu de renforcer les capacités des acteurs du secteur toutes tendances confondues. Mêmes les bénéficiaires se verront inculquer les notions élémentaires en matière de gestion.
Publicité
Laisser un commentaire