Scanners: Les cadres préparent des lendemains difficiles à Yayi

La commission interministérielle chargée de l’étude des dossiers et de l’attribution d’un dossier d’appel d’offres relatif à l’acquisition de scanners pour la vérification des produits à l’importation travaille dans un flux suspect. La célérité et la partialité dont elle a fait preuve le jeudi 16 décembre dernier a éveillé les soupçons de nombreux observateurs. « Le dépouillement a été fait dans des conditions calamiteuses » ; « Depuis quand travaille –t-on dans la nuit profonde et en catimini pour dépouiller un appel d’offres international ? », «  C’est un plan pour nous d’écarter et de donner le marché à un complice ». Les griefs des soumissionnaires à l’encontre de la commission sont nombreux. Et les faits  semblent    leur donner raison. En effet, dans  le cadre  de ce  marché international, les membres de la commission s’étaient retrouvés en une seule séance pour évacuer la question après avoir appelé nuitamment quelques soumissionnaires qui n’avaient pu se déplacer compte tenu de l’heure et de la précipitation. Résultat, tout s’est passé  sans accroc et les jeux ont été faits sans contestation. Ce qui semble donner raison à ce cadre de l’entourage présidentiel qui, sentant venir la fin du régime s’est résolu à étudier tous les dossiers à impact financier qui lui seront confiés avec la partialité requise. Cette attitude qui a tendance à se généraliser explique     d’une certaine façon les magouilles, les flous artistiques, les manœuvres frauduleuses et les entorses à la réglementation que l’on  note de manière flagrante autour du marché de l’acquisition des scanners. Il est vrai qu’à la fin de son dernier quinquennat, le Président  Mathieu Kérékou avait fait l’amère expérience de la traitrise des cadres qui l’entourraient et qui insidieusement s’étaient positionnés sans ses consignes autour de Boni Yayi. C’est  autour de ce dernier de découvrir   l’amère réalité de la fin du mandat au renouvellement incertain. Pourvu que Boni Yayi n’ait pas à répondre dans le futur des scandales financiers inacceptables, perpétré dans  son dos pendant que son esprit était polarisé par les élections difficiles

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