Après les fêtes de fin d’année, nombreux sont les citoyens qui ont tôt fait de décerner aux forces de sécurité publique tout leur satisfecit. Et pour cause, ces derniers déployés sur les grands carrefours de la ville de Cotonou ont mis des leurs pour offrir aux populations des fêtes apaisées. Cette stratégie des forces de sécurité a conduit à un exode des malfrats dans la périphérie.
Maintenir la sécurité et juguler la criminalité sous toutes ses formes dans la ville de Cotonou, telles étaient les missions assignées par les forces publiques à la veille des fêtes de fin d’année. Pour ce fait, les autorités au lendemain de la rencontre à eux accordée par le chef de l’Etat, ont mis en branle un dispositif sécuritaire qui a constitué fondamentalement en l’organisation des patrouilles nocturnes et au déploiement des agents de police sur les axes stratégiques de la capitale économique. En effet dans cette situation très compliquée, les bandits, n’ayant plus les coudées franches se sont repliés sur la périphérie de Cotonou, vu que de ce côté le dispositif est des plus minces. Du coup les actes de grand banditisme s’observent en dehors de la ville. Ce qui explique à juste titre l’assassinat le lundi dernier à hauteur de Pahou de l’ancienne ministre de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle. Par ailleurs cette même situation est déjà vécue au Nigéria et plus précisément dans l’Etat de Lagos fin 2007 début 2008 jusqu’en 2009 où les malfrats ne pouvant plus opérer ont pris d’assaut les pays frontaliers du Nigéria pour y commettre des crimes aux conséquences lourdes. Maintes fois les forces de sécurité ont été tenues en respect par ces hors-la-loi au cours de leurs différentes opérations. C’est pourquoi les autorités en la matière sont appelées à faire une répartition juste et équitable des agents sur toute l’étendue du territoire national. Car la tranquillité des citoyens en dépend.
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