Escalade diplomatique entre l’Italie et la Tunisie

Le gouvernement de transition de Tunisie fait face depuis ce week-end à sa première crise diplomatique avec l’Italie. En cinq jours, quelque 5000 clandestins tunisiens, en quête de travail, ont débarqué sur les côtes italiennes.

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Le ton est monté d’un cran après que le ministre de l’intérieur italien, Roberto Maroni, a évoqué un « système tunisien à la dérive » et appelé dimanche 13 février à un déploiement de policiers italiens en Tunisie. Une intervention « inacceptable » pour Tunis, qui s’oppose à « toute ingérence dans ses affaires extérieures », mais se dit prêt à « coopérer » avec les autres États.

La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, et le ministre des affaires étrangères italien, Franco Frattini, étaient attendus hier en Tunisie.

Côté français, le ministre de l’industrie Éric Besson a prévenu qu’il n’y aurait pas de «tolérance pour l’immigration clandestine». Cet exode rappelle à Tunis la nécessité urgente d’une réponse sociale aux manifestations en cours dans le pays.

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