Bénin – Améliorer les compétences des chercheurs et producteurs pour la recherche participative, augmenter les options variétales pour les producteurs du sorgho et du mil, développer les ressources de formations, augmenter les capacités de suivi et évaluation, accroitre la visibilité du rôle du sorgho et du mil en Union européenne….
Ce sont les résultats attendus dans le cadre du programme « Facilité alimentaire» lancé hier à la Faculté des sciences agronomiques ( Fsa) de l’Université d’Abomey-Calavi par le biais d’un atelier d’informations et d’échanges. Il implique plusieurs pays africains dont le Bénin, le Burkina-Faso, le Mali, le Sénégal, le Ghana et le Niger. Financé par l’Union européenne, il sera coordonné côté béninois, par le Professeur Polycarpe Kayodé. Mme Brayer July, représentant le Chef de la délégation européenne, après avoir indiqué que son organisme met de plus en plus en place des fonds pour sécuriser les approvisionnements en aliments au profit des populations africaines les plus fragiles, a insisté sur la nécessité de valoriser le mil et le sorgho, base importante de l’alimentation dans des pays africains comme le Bénin. «Toutes les initiatives qui entrent dans le développement de l’amélioration du secteur agricole sont louables » a déclaré pour sa part, le Professeur Jean-Claude Codjia, doyen de la Fsa. Il affirme aussi que ce programme arrive à un moment assez sensible où le secteur agricole connaît des soubresauts liés surtout aux fluctuations climatiques.
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