Brouille en période électorale: la Cour et le gouvernement au banc des accusés

A quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle du 13 mars prochain, les états-majors des candidats en lice multiplient leurs revendications pour un scrutin apaisé et transparent. L’Union fait la Nation (Un) qui se différencie depuis peu à travers une action de veille, a déploré hier jeudi la situation telle que vécu par elle dans le cadre de la présidentielle qui s’annonce indubitablement. Elle a exigé la publication et l’affichage de la liste.

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En effet, d’après Bruno Kangni qui a animé une conférence de presse à la direction nationale de campagne de l’Union, l’affichage a t-il précisé permettra non seulement la prise en compte effective des citoyens, mais aussi et surtout le respect du principe sacro-saint sur lequel repose la lépi à savoir le consensus. Pour le conférencier, le Bénin vit depuis 2007 des élections difficiles et va de scandale en scandale. Le porte parole du candidat Adrien Houngbédji a condamné la corruption sociale qui se manifeste selon lui à travers la disparition mystérieuse et suspecte d’un cadre du ministère des finances en la personne de Pierre Urbain Dangnivo. Le camp de Boni Yayi a décidé d’exclure un bon nombre de béninois a-t-il laissé entendre avant d’ajouter que le problème qui se pose actuellement est beaucoup plus dans le comportement et non dans le report. Il dénonce la volonté affichée du gouvernement et de la Cour à ne plus suivre la logique du peuple. Le vote est un droit constitutionnel et  le conférencier s’étonne de l’interprétation tendancieuse qui est faite de la loi complétive. Par ailleurs, Bruno Kangni voit déjà les signes d’une revendication légitime du peuple et rend la Cour et le gouvernement responsables de la situation que vit le pays et de ce qui pourrait en advenir. Il est temps d’indexer directement ceux qui menacent la paix au Bénin a-t-il indiqué. Sur la lépi, il y a dit et à redire au point la communauté internationale pourrait voir un manque de sérieux dans la situation du pays, qui hier a brillé par sa démocratie. Le 13 mars risque d’être chaotique.

 

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