Les éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Gabon/ Guinée Equatoriale 2012 amorçent peu à peu leur tournant décisif. Dans le groupe H, où évolue le Bénin, les choses ont commencé à se préciser et la bataille s’annonce rude entre les 3 premières équipes. A trois journées de la fin des éliminatoires, les choses commencent à se préciser dans le groupe H. La Côte d’Ivoire, après une difficile victoire face aux Ecureuils du Bénin, dimanche dernier à Accra au Ghana, a pris une sérieuse option pour la qualification pour la prochaine phase finale de la CAN. Avec neuf (9) points en trois matchs, les Eléphants de la Côte d’Ivoire devancent le Bénin de cinq (5) points, le Rwanda de six (6) points et le Burundi de huit (8) points. Alors, la tâche est de plus en plus compliquée pour le Bénin dans la mesure où les coéquipiers de Stéphane Sessègnon (Capitaine et maître à jouer) doivent fournir un peu plus d’énergie pour les trois dernières journées. Pour espérer se qualifier pour la Can2012, les Béninois doivent remporter forcément leurs trois dernières rencontres. Cela leur permettra de décrocher l’une des quatre (04) places de meilleurs deuxièmes. Ils ont les ressources pour y arriver à condition qu’ils mettent du sérieux dans leur préparation. Les Rwandais, auréolés par leur victoire lors de la 3ème journée face aux Burundais, se sont de nouveau relancés dans la conquête de la deuxième place du groupe H. Ils sont à un point du Bénin. Pour la 4ème journée, le Burundi recevra, chez lui le Rwanda et le Bénin, quant à lui, accueillera, au stade de l’amitié de Kouhounou, l’équipe nationale ivoirienne. En cas de victoire du Rwanda face au Burundi et d’un succès ou d’un match nul de la Côte d’Ivoire face au Bénin, les Rwandais prendraient la deuxième place et relèguererait le Bénin à la 3ème place. Comme on le constate, les Béninois ont encore du pain sur la planche.
Les joueurs se désolent de la situation de crise au sein de la famille du football
Certains joueurs de la sélection nationale du Bénin ne se cachent plus pour exprimer leur amertume par rapport à la situation qui prévaut au sein du comité exécutif de la Fédération béninoise de football (Fbf).Ceux-ci n’ont qu’un seul souci c’est que les dirigeants du football béninois pensent plus aux intérêts collectifs et non à leurs propres intérêts. Le capitaine des Ecureuils du Bénin Stéphane Sessègnon ne s’est pas embarrassé pour dénoncer l’inorganisation. De plus, un président de la Fédération béninoise de football (Fbf), vomi par plus de 72% de la famille de football, aurait organisé, selon certaines personnes qui ont effectué le voyage d’Accra, une campagne de dénigrement envers des personnes avec qui il est en conflits depuis le 20 décembre 2010.Cette attitude de ce président n’a pas été du tout apprécié par les joueurs. Ceux-ci ont unanimement condamnés ces propos qui, pour eux, les démotivent. A-t-on besoin de transporter nos différends à l’extérieur ? Les gens qui se disent « professionnels du football », sont-ils conscients que ce qu’ils sont en train de semer aujourd’hui, va les rattraper plus tard ?
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