Le théâtre de verdure du Centre culturel français (Ccf) de Cotonou accueille ce soir du vendredi 25 mars 2011, la chanteuse, danseuse et percussionniste ivoirienne Dobet Gnahoré. C’est à partir de 20h30. «Par des interprétations des compositions variées et colorées en langues africaines, cette femme de scène reprend la tradition panafricaine du groupe Ki Yi Mbock, une compagnie village dont elle est issue. Son père est le fondateur de cette communauté d’artistes multidisciplinaires.
Fille du maître percussionniste Boni Gnahoré, Dobet a grandi à bonne école, au sein du Ki Yi Mbock qu’elle a intégrée à douze ans et où elle rencontre son complice musical, Colin Laroche de Féline, un guitariste français venu s’imprégner des sonorités africaines. En 1999, ils forment le duo Ano Neko, ce qui signifie «Créons Ensemble» en langue bété.
Reprenant donc les préceptes panafricains du Ki Yi Mbock, Dobet décline ses chansons en langue bété, Fon, Baoulé, malinké, mina, bambara et wolof. Dobet balade du ziglibiti ivoirien au bikutsi camerounais, des mélodies mandingues à la rumba congolaise, du high-life ghanéen aux chœurs zoulous. Dobet chante l’homme, la femme, les enfants, son pays, la maladie, entres autres.
Son dernier album, Djekpa La You, est dans les bacs depuis le 1er mars. Il met en évidence un art et une maturité artistique sublime et soutenu amplement par les musiciens qui l’accompagnent. Sur scène, elle donne tout, vraiment tout, sans retenue. Dobet a cette magie en elle, de savoir nous faire vibrer, quand bien même on ne connaît pas les langues qu’elles chantent.»
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