Arrêtées le samedi 26 mars 2011 par la police dans la ville de Porto-Novo au motif qu’elles seraient entrain de manifester pour contester les résultats provisoires proclamés par la Cour, vingt quatre personnes attendent d’être jugées par le tribunal. Après des jours de garde à vue, elles ont été présentées hier matin au tribunal correctionnel de Porto-Novo pris d’assaut par des milliers de militants et des leaders de l’Un. En effet, lors des débats, les personnes présentées ont clamé haut et fort leur innocence. Beaucoup ont martelé qu’elles ne faisaient partie d’aucune manifestation de l’opposition. Si à la barre, les unes avouent qu’elles étaient tranquillement dans leurs maisons au moment de leurs arrestations, les autres soutiennent qu’elles étaient dans leurs ateliers respectifs quand les forces de l’ordre ont débarqué. Une grande confusion s’installe alors lors du procès. Les témoignages des policiers eux même et du commissaire d’Attakè qui a dirigé les opérations n’ont pu permettre de lever l’équivoque. A la suite des plaidoirie, le verdict tombe pour permettre la relaxe pure et simple des mis en cause. Ceci est une preuve suffisante que ces arrestations sont arbitraires et témoignent d’une volonté de nuire. A suivre…
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