« Pour avoir osé critiquer la dispersion de l’Assemblée nationale par son président avec l’aide des hommes en arme, des journalistes ont été passés à tabac à l’infosec » a fustigé l’Organisation de défense des droits de l’homme et des peuples (Odhp) dans son adresse aux journalistes du Bénin le mardi dernier. De même, poursuit-elle, pour être allé couvrir une manifestation de l’opposition à Cotonou, des journalistes ont été bastonnés à sang. L’Odhp se désole du fait que le respect de la démocratie sous le pouvoir du changement puisse se manifester ainsi. « Avec des autorités comme le président de l’Assemblée nationale, le ministre de l’intérieur c’est le mépris de toute opinion contraire» dénonce-t-elle. Pour ceux-là, poursuit-elle aucun coup bas, aucune violation des libertés n’est de trop. Mais «Les défenseurs des droits de l’homme que nous sommes se doivent de comprendre et de dire tout de suite et sans ambages, que les auteurs des cers actes adoptent un comportement qui recule notre pays de 30 ans». L’Odhp félicite par ailleurs l’Union des professionnels des médias et tous les autres syndicats de la corporation pour avoir compris qu’il faut tirer la sonnette d’alarme, contre vents et marrée
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