Poursuite des négociations gouvernement – syndicats

Difficile compromis entre les deux parties
Les travaux des nouvelles négociations entre  le gouvernement et les centrales syndicales, entamés depuis  le jeudi 14 avril dernier, se sont poursuivis hier. Mais   le désaccord persiste entre les deux parties autour de certains points,  notamment celui relatif  à l’indexation des traitements salariaux des agents  du ministère de l’économie et des finances. Si le  gouvernement a  accepté  de concéder les 2r% d’augmentation   à ceux-ci,  comme il l’a déjà fait aux enseignants et aux agents de la santé, il n’est pas encore prêt à mettre sa décision en application.

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Le ministre d’Etat Irénée Koupaki, qui préside  les présentes négociations, propose plutôt   la date du 1er mai 2011,  pour commencer à appliquer cette indexation. Non et non, ont rétorqué  hier  les centrales syndicales qui exigent  que l’année 2010 soit même   prise en compte, ce qui permettra aux ayant-droits de se faire rembourser tous  les arriérés.  Les deux parties n’ont donc pas pu s’entendre  sur ce point. Les centrales syndicales souhaitent par ailleurs que cette indexation soit généralisée à tous les travailleurs béninois, pour ne pas mécontenter   certaines  catégories. Les travaux de ces négociations qui se déroulent à l’Infosec de Cotonou s’achèvent ce jeudi.  Le ministre d’Etat Koupaki demeure optimiste quant aux «bonnes conclusions»   attendues. Au sortir de  la rencontre d’avant-hier,  il a laissé entendre  que les discussions  autour des traitements salariaux se poursuivent dans un esprit de dialogue et de responsabilité. Il  a rassuré également sur  la détermination du gouvernement à satisfaire à toutes les revendications exprimées,  en tenant bien entendu compte des disponibilités financières actuelles. Si les négociations en cours  s’achèvent en beauté ce jeudi, il y a de fortes probabilités que les syndicalistes renoncent à plusieurs mouvements de grèves qu’ils ont récemment annoncés. Ceux  déjà en cours pourraient également être levés aussitôt,  d’après une source syndicale.  Mais si  rien n’aboutit, prévient la même source, les mouvements de protestation se poursuivront avec plus d’intensité.

 

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