Plusieurs déflatés de l’Office national du bois (Onab) dénoncent depuis peu le flou qui persiste autour de leurs frais de dédommagements qui leur auraient été remboursés depuis 2006. Certains déclarent n’avoir encore rien perçu à ce jour. Depuis quelques jours, des déflatés de l’Office national du bois (Onab) dénoncent avec force vigueur le flou qui entoure les frais de dédommagements à aux payés par l’Etat depuis plusieurs années, et dont bon nombre n’auraient reçu le moindre kopeck à ce jour.
Si la procédure de dédommagement n’a pas été aisée, et a pu aboutir grâce aux nombreuses pressions et autres mouvements de protestation organisés à l’époque par les bénéficiaires, la suite sera encore plus amère pour bien d’entre eux, car, les fonds remboursés seraient restés sans trace depuis lors. Les frais globaux s’élèveraient à 265.958.892 FCFA. Le règlement de cette somme serait effectif depuis 2006. Selon le président de l’Association des déflatés de l’Onab, leur étonnement sera grand, quand les autorités de la société, en occurrence le Directeur général, leur notifiera, en février 2011, que toute la somme est déjà remboursée à leur avocat qui devrait se charger de la leur restituer par la suite. Certains disent ne pas y croire, pour n’avoir jamais été mis au parfum de ce remboursement. Ils s’en convaincront davantage quand les photocopies des chèques émis par l’Onab leur seront produites. Du côté de l’avocat, il a été plutôt question de rembourser tête par tête. Et plusieurs déflatés seraient déjà satisfaits. Ce que contestent les responsables de leur association qui pensent qu’il devrait les laisser gérer plutôt le dossier. Ils crient depuis peu au scandale et martèlent qu’ils se battront jusqu’au bout pour mettre au clair cette affaire. Des actions d’envergure sont envisagées dans les jours à venir pour, disent-ils, prendre à témoin l’opinion nationale et internationale sur ce dossier. Ils interpellent surtout le ministre de la justice et même le Chef de l’Etat pour les aider à y voir clair. Ils sont nombreux qui souffriraient atrocement depuis qu’ils ont été mis à la porte par l’Onab, parce que replongés dans une «misère indescriptible».