Des informations persistantes annoncent depuis peu que le projet de privatisation de Bénin-Télécoms n’irait plus au jusqu’à son terme, comme prévu par le gouvernement. Le gouvernement aurait récemment renoncé au projet de privatisation de Bénin-Télécoms Sa pour offre infructueuse. Maroc-Télécom qui était sur la liste des probables acquéreurs aurait proposé 26 milliards et le Soudan, 17 milliards. Quant à France Télécom, elle aurait demandé l’annulation de la procédure en cours sans déposer d’offre.
En effet, le gouvernement avait évalué le coût de la privatisation de Bénin-Télécoms Sa à 93.470.000.000 Cfa. Selon le secrétaire général du Syndicat libre des travailleurs de Bénin-Télécoms Sa, Brice Agossou, le processus de dénationalisation de cette société serait jugé illégal pour défaut de base juridique. Même l’ordonnance citée par le ministre de la communication ne permettrait que de règlementer le secteur de la télécommunication. Elle ne fournit pas à le croire, des prérogatives sur la privatisation. La France se serait basée sur les pressions syndicales, notamment celles de Syltra-Bt, la Cstb et les contestations des députés Fcbe-Sursaut patriotique de Janvier Yahouédéou. Aussi, la pression du Parti communiste du Bénin n’en serait-elle pas des moindres. Ce parti, contestant la privatisation, a saisi par écrit la présidence de la République, le ministère de la communication, la Direction de Bénin-Télécoms Sa et touteautre structure de contre pouvoir ayant responsabilité dans cette affaire. En renonçant depuis quelques semaines, à la privatisation de Bénin-Télécoms, le gouvernement serait dans la logique de procéder à sa liquidation. Selon d’autres sources, il sera procédé plutôt au détachement de Libercom qui sera bientôt rattaché à Bell-Bénin pour une mutualisation dans le programme de liquidation pure et simple de Bénin-Télécoms-Sa. Cette opération est programmée avant le mois de juin, d’après les mêmes sources. Et le reste de l’entreprise serait liquidé d’ici à la fin de l’année.
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