En dépit du souhait de quelques caciques de la majorité présidentielle, l’Assemblée nationale conserve la majorité de ses anciens députés. Une cinquantaine devrait rester. Issa Azizou, Bani Samari, Sambienou Dominique, Gonroudorbou Orou Déré, Chantal de Souza Yayi, Lucien Houngnibo, Françoise Assogba, Claudine Prudencio, Yorou Gaston, Valère Tchobo, Nicaise Fagnon, André Okounlola, Mondokpo Essou Esnos, David Gbahoungba, Moussou Mouhossou, Alassane Soumanou Djimba, Nourénou Atchadé, Mouhamed Tidjani Affo Obo, Atao Mohamed Hinnouho, Ali Marcellin Mouhamed Camarou, Candide Azannaï, Théophile Soussia, Charlemagne Honfo, Jonas Gbénamèto, Joachim Adantinnon, Jean Michel Abimbola, Luc Atrokpo, Parfait Houangni, Martial Sounton, Boniface Yèhouétomè et Natondé Aké. Parmi ces nouveaux, deux ont été des anciens députés de la Rb. Il s’agit de Candide Azannaï et de Boniface Yèhouétomè. Deux autres sont des suppléants d’anciens députés. Ce sont Natondé Aké et Martial Sounton.
Ils sont un certain nombre dont l’échec aux élections continue de susciter des interrogations. Ils ont fourni assez d’efforts et ont la possibilité de gagner mais pour diverses raisons, ils ont été recalés. On peut citer entre autre Janvier Yahouédéhou, Célestine Adjanohoun, Maxime Houédjissi, André Dassoundo…
Le cas le plus pathétique est celui de Janvier Yahouédéhou. Elu, il y a quatre ans sur la liste des Fcbe, il a pris ses distances avec le président Yayi à cause des dossiers à scandale. Candidat sur la liste de son propre parti, le Réveil Patriotique, il savait que la bataille serait rude avec l’Un, d’un côté et les Fcbe de l’autre. Mais il a bataillé dur pour glaner, pense-il, un peu plus de 15000 voix. Mais à l’heure de la publication des résultats, on ne lui a octroié que 12000. Il pourrait ainsi perdre son poste au profit de Zéphirin Kindjanhoundé condamné pourtant par la Haac, pour campagne hors délai, en attendant les recours à introduire à la Cour constitutionnelle. La seconde est Célestine Adjanohoun qui, dans son fief de Ouidah, s’est donnée corps et âme à la campagne. Elle y a mis une grosse fortune. Mais hélas, son positionnement sur la liste Fcbe (2e position) a joué contre elle. Tout son travail a servi à faire élire la première dame, Chantal de Souza Yayi. C’est donc un grand regret pour elle.
Maxime Houédjissi a, lui aussi, travaillé d’arrache pied et a cru pouvoir arracher un siège dans la 23è circonscription électorale. Mais la dispersion des voix entre les Fcbe et les autres listes satellites de la mouvance a contribué à le fragiliser et à annuler ses chances de gagner. Pourtant, il y a consacré du temps et des moyens financiers colossaux.
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