Les œuvres de deux Béninois séduisent à Helsinki

Depuis quelques jours la richesse de la culture béninoise est mise en valeur en Finlande à travers les œuvres des internationaux plasticiens béninois Georges Adéagbo et Romuald Hazoumè qui prennent part à une exposition collective des œuvres d’une trentaine d’artistes africains à Helsinki.

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Romuald Hazoumè et Georges Adéagbo. Ils sont les deux plasticiens de nationalité béninoise dont les œuvrent sont actuellement en exposition à Helsinki  en Finlande. Et ce, pour une durée de six mois. C’est aux côtés d’autres célèbres plasticiens africains. Entre autres,  El Anatsui du Ghana, Emeka Ogboh du Nigéria, Mary Sibande de l’Afrique du Sud, Patrizia Guerresi Maïmouna de l’Italie, Baudouin Mouanda de la Rdc. Tous, ils présentent des œuvres sur le thème «Mieux connaitre l’Afrique sans se limiter dans les catégories nationales». Lesquelles œuvres abordent des faits liés au continent africain notamment l’immigration.

A la faveur du vernissage de l’exposition le 14 avril dernier à Helsinki, les visiteurs ont été tous épatés de la qualité des œuvres présentées par ces deux Béninois, a-t-on appris de la structure béninoise de l’association culturelle allemande Kulturforum Süd-Nord que dirige Stéphane Köhler. Une association créée en 2005 à Hambourg et enregistrée au Bénin promouvoir les échanges culturels depuis août 2008. Ceci, pour l’échange culturel entre le Bénin et l’Allemagne.

L’international Georges Adéagbo expose sur l’histoire finlandaise, sur un personnage de l’histoire finlandaise M. Mannerheim et sur Napoléon. Pour mémoire, Georges Adéagbo avait déjà été objet d’une attention particulière quand il présentait ses œuvres au musée Musac en Espagne le 29 janvier dernier. C’était au vernissage d’une exposition sur le thème: «La mission et les missionnaires». Cette grande exposition réalisée par Georges Adéagbo s’étend sur un espace de 700 m2 divisé en 3 trois parties. La première salle est l’atelier  et l’archive de l’artiste. La deuxième est la salle de consultation où les discussions se mènent sur les œuvres de l’artiste. Dans la troisième salle, les nouvelles œuvres de l’artiste pour le musée sont exposées. Ici, l’artiste met en exergue les relations qui se sont tissées entre les peuples et les missionnaires. Aussi, interroge-t-il sur ce qu’est la mission et les missionnaires.

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Le rituel quotidien de Georges Adéagbo consiste à créer des installations à partir du sable et des objets qu’il ramasse partout. A travers cette  installation, l’artiste tente de  reconstituer l’histoire et l’actualité sur le thème. D’après les témoignages, cette exposition continue d’épater  les usagers et les visiteurs du musée Musac en Espagne. Le souhait de ses fanatiques d’Espagne est de revoir l’artiste après cette exposition qui prend fin le 6 juin prochain.

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