Le Comité de développement des travailleurs de Natitingou (Cdptn) exige que justice soit rendue aux victimes des récentes manifestations organisées dans la ville et qui ont occasionné un mort et des blessés graves. La répression policière qui a fait un mort et plusieurs blessés graves à Natitingou continue de susciter des mécontentements. Le Comité de développement des travailleurs de Natitingou (Cdptn) a dénoncé ce week-end, cette « agression mortelle» tout en condamnant les déclarations du maire de Natitingou Justin Metiki Kassa intervenu sur radio Parakou dans cette affaire. Le Cdptn qualifie ladite déclaration de «mensongère ». Selon l’autorité locale, les participants à cette marche auraient provoqué la police qui a répliqué. Le Cdptn affirme plutôt que les marcheurs avaient déjà effectué leur première escale à la préfecture de Natitingou. A ce stade, le secrétaire général de la préfecture a reçu leur motion tout en saluant leur démarche qu’il estime patriotique. Il aurait aussi confié aux manifestants qu’il transmettra leur motion au Chef de l’Etat.
A la sortie de la préfecture, les manifestants se dirigeront par la suite vers la mairie où ils présenteront à nouveau leur motion. Et c’est sur le chemin, qu’ils rencontrent un conducteur de Zémidjan et un élève se plaignant de leurs motos saisies par les policiers, selon le comité. Des manifestants en colère exigent alors que leurs motos leur soient retournées. Et c’était la goutte d’eau qui a débordé de la vase. Des affrontements violents et sanglants entre les deux parties s’éclateront. D’où le décès d’un certain Aladji Kouabi Fawaz, tombé sous les balles, et les blessés graves enregistrés. Le Cdptn condamne vivement l’acte survenu et réclame justice.
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